AccueilLa uneRétrospective : Principaux événements de l'année 2019

Rétrospective : Principaux événements de l’année 2019

- Advertisement -

L’année 2019 figurera immanquablement dans les manuels et les chronologies du pays tant elle aura marqué son Histoire. Hirak, démission de Bouteflika, deux élections présidentielles reportées et poursuites judiciaires au plus haut sommet de l’État, voici les principales dates à retenir.

18 janvier : Le président Bouteflika convoque le corps électoral pour une présidentielle programmée pour le 18 avril et à laquelle ses alliés organisent sa réinvestiture.

22 février : Des manifestations éclatent dans plusieurs wilayas contre la perspective d’une réélection du président à un cinquième mandat. Le Hirak est né !

3 mars : La candidature de Bouteflika est déposée par son directeur de campagne, Abdelghani Zaâlane, au Conseil constitutionnel.

11 mars : Le président renonce à sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril et reporte cette dernière sans préciser de date.

22 mars : Bouteflika promet au chef de l’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah de démissionner au bout de deux jours.

26 mars : Gaïd Salah suggère l’inaptitude du président à exercer ses fonctions, suite à la non-tenue de ce dernier de son engagement, en invoquant l’application de l’article 102 de la Constitution.

27 mars : Saïd Bouteflika, Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Louisa Hanoune se réunissent pour fomenter le renvoi de Gaïd Salah.

31 mars : Le président du FCE, Ali Haddad, est arrêté alors qu’il tentait de fuir vers la Tunisie de nuit et par voie terrestre.

1er avril : La justice ouvre des enquêtes sur la corruption ordonne des interdictions de sortie du territoire national (ISTN) à l’encontre de plusieurs capitalistes.

2 avril : Le président Bouteflika démissionne après une réunion de l’état-major de l’ANP exhortant à son départ immédiat.

7 avril : La liste des personnes frappées d’ISTN se rallonge de 378 nouvelles fiches concernant des personnalités politiques et économiques de premier plan.

9 avril : L’ex-président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, devient chef d’État par intérim, et annonce la tenue d’une élection présidentielle pour le 4 juillet 2019.

22 avril : Les milliardaires Kouninef (frères) et Issad Rebrab sont arrêtés.

17 mai :  Les ex-premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d’anciens hauts responsables de l’État, comparaissent devant le procureur de la République.

1er juin : Le Conseil constitutionnelle annule, faute de candidats, l’élection prévue pour le 4 juillet, la reportant sans donner de date, et prolonge le mandat de Bensalah.

19 juin : Gaïd Salah déclare que « seul le drapeau algérien sera toléré dans les manifestations ». Des dizaines de manifestants portant l’emblème amazigh sont arrêtés depuis.

26 juin : Le recours au financement non-conventionnel est gelé pour l’exercice en cours (2019). Plus tard, le ministre des finances déclarera que la « planche à billets » restera un levier important à l’horizon 2022.

11 juillet : Le « Pablo Escobar algérien », Kamel Chikhi (El Bouchi) est condamné à 10 ans de prison ferme pour une affaire de corruption dans le secteur foncier.

19 juillet : La sélection nationale de football décroche la deuxième Coupe d’Afrique de son histoire en s’imposant face à l’équipe du Sénégal 1 à 0.

22 août : La bousculade à l’entrée du stade accueillant le concert-événement du chanteur Soolking fait cinq morts.

15 septembre : Le chef d’État par intérim convoque le corps électoral pour une élection présidentielle dont il fixe la date au 12 décembre 2019.

15 septembre : L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), sous la présidence de Mohamed Charfi, est créée.

25 septembre : Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène (alias Toufik), Athmane Tartag et Louisa Hanoune sont condamnés à 15 ans de prison par un tribunal militaire, et un mandat d’arrêt international est lancé contre l’ex-ministre de la Défense Khaled Nezzar.

26 septembre : Gaïd Salah annonce le déploiement total des forces de sécurité pour permettre le déroulement du scrutin.

Entre juin et septembre : Des figures du Hirak telles que Lakhdar Bouregâa, Karim Tabbou, Samir Belarbi, Fodil Boumala et Samira Messouci sont placés en détention et leur libération devient une revendication majeure du mouvement populaire.

2 novembre : L’ANIE dévoile les noms des cinq candidats en lice pour l’élection présidentielle du 12 décembre.

14 novembre : L’APN adopte le projet de loi de finances 2020 comprenant notamment l’abrogation de la règle 51/49% pour les secteurs non stratégiques.

14 novembre : La chambre basse du Parlement adopte dans la même foulée la nouvelle loi sur les hydrocarbures, accusée de brader les ressources nationales aux multinationales.

17 novembre : La campagne électorale pour le scrutin du 12 décembre est lancée sous fond de contestation et d’appels au boycott.

4 décembre : Le groupe pétro-gazier Sonatrach s’oppose au rachat des actifs de l’américain Anadarko en Algérie par le français Total.

10 décembre : Ouyahia et Sellal sont condamnés à, respectivement, 15 et 12 ans de prison pour l’affaire de montage automobile, et un mandat d’arrêt international est lancé à l’encontre de l’ancien ministre de l’Industrie Abdessalem Bouchouareb.

12 décembre : Le scrutin présidentiel se déroule et voit la participation de 39,93% de l’électorat, tandis que des manifestations appellent à son annulation.

13 décembre : Abdelmadjid Tebboune est élu 8ème président de la République algérienne avec 58,15% des suffrages exprimés. Il déclare le soir-même sa volonté de dialoguer avec le Hirak.

23 décembre : Gaïd Salah décède d’une crise cardiaque. Le président Tebboune nomme le général-major Saïd Chengriha en qualité de chef d’état major de l’ANP par intérim.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine