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Fabrication de l’aluminium : étude d’un projet en partenariat avec un producteur africain de bauxite

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Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé, jeudi à Alger, l’étude, en cours, d’un projet de fabrication locale d’aluminium en partenariat entre le Holding « IMETAL » et un producteur africain de bauxite, qui est la matière première utilisée dans la production.

Lors d’une plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales, M. Aoun a déclaré que « dans le cadre du développement des projets de transformation locale des matières premières, un partenariat sera établi entre IMETAL, des privés et un producteur africain de bauxite pour mettre en place une industrie d’aluminium ».

Le partenariat avec un producteur de bauxite, une matière inexistante en Algérie, permettra la mise en place d’une industrie qui répondra aux besoins du marché national en aluminium et réduira la facture d’importation de cette matière, a-t-il précisé, en ajoutant que la fabrication de l’aluminium à partir de bauxite est « polluante », ce qui nécessite de prendre toutes les précautions nécessaires pour préserver l’environnement.

Lancement de la fabrication de tôles métalliques pour l’industrie automobile à Oran avant la fin de 2024

Concernant l’industrie sidérurgique en Algérie, M. Aoun a indiqué qu’elle a réalisé « un grand saut qualitatif », après que les exportations ont atteint près d’un milliard de dollars. Il a indiqué que l’Etat a adopté une stratégie visant à développer les grands secteurs industriels, tels que la sidérurgie, à travers l’exploitation de toutes les ressources naturelles, industrielles et humaines, afin de faire sortir cette filière de la dépendance à l’égard des intrants importés, notamment après l’entrée en production du projet Gara Djebilet, qui évitera à l’industrie algérienne d’importer le minerai de fer à l’avenir.

Le ministre a indiqué que l’Algérie est passé ces trois dernières années d’un pays importateur à un pays exportateur dans le domaine de l’industrie sidérurgique, mais « des besoins persistent encore en certains types, comme les plaques métalliques utilisées dans l’industrie automobile ». Dans ce cadre, il a annoncé que « le complexe d’Oran entamera la production de cette matière avant la fin de l’année en cours ».

A cet égard, il a relevé que son secteur œuvrait à accompagner tous les opérateurs économiques activant dans le domaine des industries sidérurgiques et minières, « qui connaissent des difficultés et des contraintes, et ce, dans le but de protéger le produit national contre les importations aléatoires ».

L’objectif principal du plan de développement dEl Hadjar est l’augmentation des capacités de production

Le ministre a affirmé que les pouvoirs publics œuvraient, dans le cadre de leur attachement aux acquis socioéconomiques, à accompagner le Complexe « Sider El Hadjar », un pionnier de l’industrie sidérurgique, pour lui permettre de reconquérir sa position au sein du tissu industriel national, et contribuer au développement économique national, à travers la concrétisation d’un plan de développement devenu aujourd’hui « nécessaire » pour se mettre au diapason des transformations technologiques et énergétiques.

M. Aoun a précisé que l’objectif principal du plan de développement du Complexe, est l’augmentation des capacités de production, ainsi que la diversification des produits de sidérurgie de haute valeur ajoutée et de qualité supérieure.

Le ministre a rappelé que la première pierre a été posée, récemment, pour l’exploitation du projet de mine de zinc et de plomb de Tala-Hamza de Oued Amizour (Béjaïa), qui contient des réserves exploitables estimées à 34 millions de tonnes pour 20 ans, ce qui est à même de développer cette filière.

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