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Automobile : Geely prévoit d’investir 200 millions $ dans une usine de véhicules en Algérie

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Le constructeur automobile chinois, Geely, envisage d’investir 200 millions de dollars dans une usine d’assemblage de véhicules en Algérie. C’est ce qu’a annoncé son partenaire local Sodivem le dimanche 10 mars 2024.

« Geely envisage d’investir 200 millions de dollars dans une usine d’assemblage de véhicules en Algérie », a déclaré le directeur général adjoint de Sodivem, Mohamed Gharbi, cité par Asharq Business. « L’usine aura une capacité de production de 50 000 véhicules par an. Le premier modèle qui en sortira en 2026 sera la GX3 », a-t-il dit, en ajoutant que l’usine sera implantée à l’ouest du pays.

Geely a officiellement lancé ses activités en Algérie le 30 décembre 2023.
La marque automobile chinoise a dévoilé les modèles de voitures qu’elle commercialisera en Algérie en 2024, notamment, Geely GX3 à partir de 1.970.000 DA, Geely Coolray, à partir de 2.800.000DA, Geely Starray et Geely Emgrand. Geely compte commercialiser sa part allouée de 39 000 véhicules dès 2024.

Le groupe Geely, classé dans le top 10 au niveau mondial en termes de volume de ventes, est reconnu pour sa gamme variée et moderne de véhicules, allant des grandes berlines aux SUV sophistiqués, en passant par les baroudeurs et les modèles abordables. Le groupe chinois possède plusieurs marques, dont Volvo et Lotus, qui sont réputées pour leurs normes de qualité élevées et leur engagement envers l’innovation.

Le secteur automobile en Algérie a redémarré en 2023, après l’instauration de nouvelles règles régissant les importations et l’industrie automobiles, et ce, après une première expérience dans le montage de véhicules qui s’est soldée par un échec.

Si les nouveaux cahiers des charges, publiés en 2022, accordent plusieurs avantages aux construteurs automobiles désireux de lancer des usines de production en Algérie, dont des exonérations fiscales et douanières sur les importations des intrants et la mise à la disposition des investisseurs de terrains à prix réduits, pour développer une industrie automobile locale.

Il leur est exigé, en contrepartie, un taux d’intégration locale qui doit atteindre un seuil minimum de 10% à la fin de la deuxième année suivant l’entrée en production de l’usine et de 30% à la fin de la cinquième année.

A noter que le constructeur italien Fiat, du groupe Stellantis, a inauguré une usine à Oran en décembre dernier. Le constructeur chinois Chery prévoit de lancer son usine, implantée a Bordj Bou Arreridj, en octobre prochain.

Un autre constructeur chinois, Jac, représenté en Algérie par Emin Auto, prévoit également d’implanter une usine d’assemblage de véhicules dans la wilaya d’Ain Témouchent.

Il convient de souligner que les besoins du marché algérien sont estimés entre 250 000 et 350 000 véhicules par an, selon les données du ministère de l’Industrie.

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