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Selon un rapport de Jumia Travel : L’Algérie, 111ème destination touristique mondiale

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Malgré son fort potentiel, le secteur du tourisme en Algérie demeure à la traîne. En effet, en 2016, les revenus globaux générés par le secteur touristique étaient estimés à 1 230 milliards DZD, soit 7.4% du PIB; Il s’agit principalement des revenus générés par des domaines comme l’hôtellerie, les agences de voyage, les compagnies aériennes mais également les restaurants et les activités de loisirs, selon le rapport sur le tourisme présenté par les responsables de l’agence de voyage en ligne Jumia Travel Algérie, lors d’une conférence organisée ce jeudi à ce sujet à l’hôtel Ikram El Dhayf, à Alger.

Selon les statistiques communiquées, le secteur du tourisme algérien est bel est bien riche et diversifié. Il dispose d’un patrimoine foncier de 225 zones, totalisant une surface de 56 184 hectares. 70 % de ces zones touristiques concerne le tourisme balnéaire, 18 % saharien, 7 % thermale et 5 % culturel. L’investissement dans le secteur touristique est estimé à 196.1 milliards DZD, ce qui équivaut à environ 2,5% de l’investissement national pour la même année, ajoutant à cela, le tourisme représentait 6.5% des emplois en 2016 soit 731 000 postes. D’après le Ministère du Tourisme, «l’Algérie disposait en 2016 de 1 231 établissements hôteliers d’une capacité de 107 420 lits, de 1 674 projets touristiques d’une capacité de 215 900 lits, et de 2 041 Agences de tourisme et de voyages; l’Algérie possède 7 sites classés par l’Unesco: Casbah d’Alger, Djemila, Kalâa des Béni Hammad, Timgad, Tipasa de Maurétanie, Vallée du M’Zab, Tassili n’Ajjer».

Mais, malgré tous ces atouts, qui auraient pu faire de l’Algérie l’une des destinations les plus attractives au monde, la réalité est toute autre. En effet, selon le rapport de Jumia Travel, «l’Algérie est la 111ème destination du tourisme international.  Le nombre d’arrivées internationales a connu une forte baisse en 2016. Évalué à 2 733 000 en 2013, il a chuté en 2016 à 1 800 000, alors que, le marché mondial compte plus d’un milliards de touristes par an».

Sur un autre plan, les statistiques de Jumia Travel Algérie, font état de «78% des arrivées internationales à destination de l’Algérie, sont des vacanciers, et 22% pour affaires. Et concernant les revenus touristiques, c’est-à-dire, les dépenses des locaux et des étrangers, 96% de ces revenus sont générés par les locaux et les étrangers n’ont généré que 4%».

L’E-tourisme, demeure très faible en Algérie

Selon M. Hanna Ben Merrad, Directrice de Jumia Travel Algérie, «en 2017, le taux de pénétration d’Internet est estimé à 45.5%. Soit 17 millions d’internautes, dont 11 millions d’hommes et 6 millions de femmes qui passent plus de 4 heures par jour connectés», mais, «le e-commerce est encore à ses débuts en Algérie».

Cependant, la responsable note que «des avancées significatives et la mise en place progressive d’un écosystème avec l’arrivée d’acteurs internationaux tel que Jumia»; et selon elle, «grâce à Jumia Travel, environ 500 établissements hôteliers en Algérie ont augmenté leur visibilité et bénéficient d’une présence sur internet pour la première fois via la plateforme». Précisant qu’«en Algérie, les réservations en ligne proviennent principalement d’Alger et Oran mais aussi d’autres villes comme Bejaia ou Annaba, là où le taux de pénétration d’Internet est le plus élevé; avec 77%, les jeunes de moins de 44 ans sont les premiers à adopter l’e-tourisme en Algérie, 70% des visites sont effectuées via des Smartphones». Elle relève également que «90% des réservations sont réglées en cash une fois sur place, et 74% de ces réservations sont effectuées via les Smartphones, et que celles-ci sont, à 60% effectuées par les hommes et 40% des femmes».

De ce fait, la même responsable a constaté que «le E-Tourisme demeure très faible en Algérie en raison de l’appréhension du consommateur habitué à se déplacer chez les agences physiques et de l’absence de l’e-payement; l’investissement publicitaire sur Internet représentait moins de 1% en 2016, et ce, malgré le taux élevé de pénétration d’Internet».

 

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