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Entreprises : décentraliser les décisions pour la continuité de l’activité économique

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La décentralisation des décisions des pouvoirs publics concernant les entreprises doit permettre d’assurer la continuité de l’activité économique, a indiqué mercredi à Alger le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani.

Invité de l’émission « L’invité de la rédaction » de la radio nationale (chaine 3), le même responsable a estimé nécessaire que les décisions prises en haut lieu puissent être décentralisées au niveau des Daïras et des communes du pays afin d’assurer leur exécution dans de brefs délais, permettant aux entreprises une continuité de leurs activités en cette période de crise sanitaire.

Selon M. Ziani, depuis le début de la crise les entreprises du pays ont connu des difficultés non uniquement liées directement à la crise sanitaire.

« Il y a eu plusieurs causes en dehors de la pandémie elle-même. Il y a eu les problématiques liées à l’administration, aux autorisations, au transport de la ressource humaine et au transport de marchandises », a-t-il énuméré.

Face à cette situation, le président de la CIPA a fait savoir que les entreprises ont réagi en demandant notamment que « les décisions prises par le président de la République soient décentralisées au niveau des Daïras et des communes pour autoriser les entreprises à travailler et continuer à alimenter le marché national ».

Soulignant la disponibilité des produits agroalimentaires et des produits pharmaceutiques depuis le début de la crise sanitaire, M. Ziani a indiqué que cela s’a été possible notamment grâce à des sacrifices des opérateurs économiques nationaux qui ont, a-t-il dit, utilisé leurs propres ressources pour satisfaire pleinement le marché national.

Par ailleurs, M. Ziani a soutenu la possibilité de la mise en place d’un fonds de soutien aux entreprise « pour soutenir les entreprises à rester en vie ».

De plus, il a plaidé en faveur de la mise en œuvre d’un moratoire concernant les redevances fiscales et parafiscales des entreprises pour que celles-ci puissent s’acquitter de l’impôt sur une échéance plus longue, à savoir « d’ici la fin de l’année en cours ».

« Par rapport au décalage des redevances fiscales et parafiscales, les entreprises ont eu un différé de trois mois. A la fin de cette période les entreprises doivent payer cash ces redevances alors qu’elles n’ont pas de trésorerie », a-t-il regretté.

APS

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