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Abderrahmane Mebtoul : « L’initiative du 06 juillet est un premier pas pour la résolution de la crise politique en Algérie »

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Le professeur Abderrahmane Mebtoul annonce qu’il apporte son soutien aux résolutions de la conférence nationale de dialogue du 06 juillet 2019.

« Malgré  des imperfections normales   dans  toute période de crise, l’initiative  du 06   juillet   est   un premier pas  pour la résolution de la crise politique en  Algérie  et   c’est  pourquoi   je  lui  apporte  mon soutien , devant privilégier non des intérêts étroits partisans  ou personnels mais l’Algérie avant tout , nécessitant des conditions préalables , devant  arriver à  des  concessions   part    et  d’autres  pour  climat  apaisé », estime le professeur qui poursuit : « Derrière  toutes les crises, il y a une crise de confiance.  Derrière toutes les crises de,  confiance, il  ya une crise morale. Dans ce cas pour la  période nous séparant de l’élection présidentielle, la moralité des personnes  est  fondamentale.  La condition de la mobilisation des citoyens et de la sortie de crise. Comment ne pas rappeler le cas d’un pays nordique où un  ministre a démissionné pour avoir payé un ticket de métro sur le budget de l’Etat, des démissions de nombreux  responsables politiques pour  des cas presque similaires  de pays démocratiques », estime le professeur.

Selon lui, en  ces moments  de  grande crise morale, en retenant qu’en droit existe  la présomption d’innocence,  la morale aux yeux des citoyens est devenue fondamentale dépassant le simple cadre juridique, surtout dans une économie mondiale super médiatisée grâce aux réseaux sociaux. Pouvoir et opposition   devraient méditer ces expériences  pour fonder leurs actions sur la morale,  s’ils  veulent  être crédibles, mobiliser les citoyens au moment où  face à la détérioration de leur pouvoir d’achat, on leur demande   des sacrifices.

Pour MMebtoul, le dialogue  productif  est  le fondement de  la bonne gouvernance.  « Comme je l’ai  suggéré , dans le cadre  de la Constitution, maintenir le  chef d’Etat jusqu’aux prochaines élections présidentielles, avant la fin de l’année ,  avec la  nécessité de la  démission de l’actuel gouvernement, rejeté par la population et l’opposition   après une large consultation,  le chef de l’Etat nommerait  un nouveau gouvernement «de compétences nationales  neutres » chargé de gérer les  affaires courantes et le suivi des dossiers au niveau international. C’est le scénario de compromis idéal  pour éviter la déstabilisation des institutions car tous les cadres de l’Etat ne  sont pas corrompus », ajoute-t-il.

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