AccueilénergieLa France et l’Espagne bloquent l’arrivée du gaz algérien en Europe

La France et l’Espagne bloquent l’arrivée du gaz algérien en Europe

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L’autorité française de contrôle de l’énergie et son homologue espagnole ont annoncé l’abandon définitif du projet reliant les deux pays dotés d’un gazoduc transitoire aux Pyrénées, ce qui impactera directement les intentions de la Sonatrach d’approvisionner davantage le marché européen.

Les efforts effectué par la Sonatrach depuis 2012 afin d’augmenter ses capacités d’approvisionnement au Medgaz avec la fourniture des 12 milliards de mètres cubes, risquent de partir en fumée. Selon l’information rapportée par le quotidien El Chourouk, reprenant un document de l’autorité française de contrôle de l’énergie (CRE) et son homologue espagnole, ou ils ont décidé le 17 janvier dernier de rejeter l’investissement dans le projet d’interconnexion franco-espagnol appelé STEP. Ce projet était prévu qu’il soit réalisé par l’entreprise française « Teréga » spécialisée dans la distribution et de stockage de gaz et la société espagnole « Enagas », spécialisée dans les installations de transport et de stockage de gaz.

Selon l’accord signé entre les deux parties, il a été convenu que ce projet dans sa composition et ses capacités actuelles, fournies par les exploitants des systèmes de transport de gaz des deux pays, ne répondait pas aux besoins du marché et n’était pas encore suffisamment maturé. Les parties française et espagnole ont fait valoir que le marché du gaz n’avait montré aucun intérêt commercial pour l’injection de nouvelles capacités via l’interconnexion, comme le confirment les consultations menées en 2017 par différentes parties des deux pays.

Les deux parties ont estimé que le coût du projet était également élevé par rapport aux normes européennes, estimées à 442 millions d’euros, dont 290 assurés par la société française Teréga et 152 millions d’euros par la société espagnole Inagas. De ce fait, il a été considéré que ce projet ne sera rentable que dans deux scénarios. Le premier si le prix du gaz naturel liquéfié « «GNL» » dans le marché international sera élevé,  le second est la baisse de l’approvisionnement en gaz de l’Algérie.

En Septembre dernier, Sonatrach a lancé un projet pour renforcer les capacités du gazoduc Medgaz, reliant l’Algérie et l’ Espagne, où il sera soutenu par un tuyau secondaire passant par  Beni Saf, pour augmenter la capacité de « Medgaz » de 8 à 12 milliards de mètres cubes par l’ année 2021.

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