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Ould Kaddour: «Le choix du partenaire pour la société de Trading interviendra durant le premier semestre 2019»

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La Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach est en pourparlers avec 14 firmes internationales pour la création d’une joint-venture dans le commerce des produits pétroliers et gaziers ou le «trading» dont choix du partenaire pour créer cette société commerciale devrait intervenir durant le premier semestre de l’année 2019, a annoncé, ce lundi 29 octobre 2018 à Alger, le PDG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour.

Le  Trading «est l’une des solutions que nous avons engagés depuis un an. Et là, on est en cours de négociations avec différents partenaires», a expliqué Ould Kaddour en conférence de presse, tenue en marge de la signature d’un accord avec les groupe British Petroleum et Equinor et à l’issue de la première journée de la rencontre «Algeria Future Energy» qu’organise Sonatrach au Centre International des Conférences (CIC) d’Alger.

Ould Kaddour a rappelé que lorsque Sonatrach avait commencé a parlé de créer une activité dans le Trading «les gens nous ont pris pour ceux qui ne savaient ce qu’ils voulaient», il a ajouté «mais, nous avons arrivé à avoir 14 propositions de gros partenaires (étrangers), qui souhaitent s’associer avec nous pour créer cette Joint-Venture, et ces négociations sont toujours dans le process d’analyse et d’évaluation, et la semaine prochaine nous allons commencer à recevoir les gens et les entreprises que nous avons retenu, pour relancer les discussions dans le détail, et dès le premier semestre de 2019 on choisira avec qui nous allons créer cette JV et en aura terminé avec».

«Comme le processus est compliqué, nous savons faire une JV dans la pétrochimie, dans la production de gaz ou de pétrole, mais, les JV dans le trading, c’est un peu bizarre pour les gens, donc, même nos partenaires sont en train d’apprendre avec nous», a expliqué encore le PDG Sonatrach.

Projet de 350 MW d’énergie solaire entre Sonatrach et ENI pour 2019

Dans le renouvelable, selon Ould Kaddour, dans la SH 2030, il y a «un  plan de développement de 1.6 GW d’énergie solaire pour l’alimentation des installations de Sonatrach, qui permettra de préserver 20% de gaz utilisées dans le fonctionnement des usines de la compagnie, quand le solaire substituera au gaz, cette quantité sera redirigée vers l’export». Ce qui explique, selon lui «pourquoi Sonatrach veut aller dans le solaire».

Ceci dit, a ajouté Ould Kaddour «nous avons notre propre programme et le mois prochain on va inaugurer une centrale à BRN», en rappelant le contrat signé avec Total portant sur le développement d renouvelable, avant de révéler que Sonatrach travail avec ENI sur un projet de 350 MW qui sera concrétisé en 2019. «Le solaire est devenue une activité indispensable pour notre développement, d’autant plus que le Gouvernement a aussi chargé Sonatrach de s’impliquer dans le développement des énergies renouvelables. «Un axe stratégique important», a-t-il estimé.

Interrogé sur l’hésitation exprimée par le PDG de Total quant à l’exploration de l’offshore au large de la côte algérienne, en raison de la profondeur où  se situeraient ces gisements et le coût de l’exploration et du forage qui reviendrait relativement cher, Ould Kaddour a indiqué que «Total s’occupe de ce qu’il y a en France pas en Algérie. Donc, s’ils nous ont donné leur point de vue sur le développement du gaz de schiste en Algérie c’est leur point de vue. Notre point de vue est totalement différent».

«Nous, nous sommes considérés comme la troisième réserve mondiale en gaz, et c’est vrai que les potentialités qui existent dans le conventionnel sont très importantes. Définitivement on continuera à travailler sur ce qui est de plus conventionnel, mais, le non conventionnel (non pas le gaz de schiste) est un aspect que nous prenons en charge de façon très sérieuse, et il n’y pas de raison pour que ces ressources ne soient pas prises en considération», a souligné le PDG de Sonatrach.

«Nous sommes en négociations avec Exxon Mobil»   

Sur la non présence des entreprises américaines à cette rencontre, Ould Kaddour a indiqué que celles-ci«sont en train de développer leurs activités au niveau de leur pays. Les activités dans le gaz de schiste et huile de schiste sont des investissements très lourds. Ceci dit, nous sommes aussi en relation avec les entreprises américaines qui sont ici. Nous sommes en négociations avec Exxon Mobil et il y a de fortes chances que nous réalisons quelque chose de concret assez rapidement».

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