AccueilénergieElectricité et Gaz : l’augmentation n’est pas à l’ordre du jour

Electricité et Gaz : l’augmentation n’est pas à l’ordre du jour

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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a rassuré, dimanche à Blida, les clients de la Société de distribution de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) concernant la tarification de l’électricité et du gaz, dont il a écarté toute augmentation à l’heure actuelle « même si le coût de sa production est supérieur à la tarification payée ».

« L’augmentation de la tarification de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour pour le moment du moins », a déclaré à la presse le ministre en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya, affirmant cependant que sa révision à l’avenir est « inévitable » étant donné que le coût de production est supérieur au prix payé par le citoyen. 

« La production d’un (1) Kilowatt revient à 10 DA et est calculée au client à 4 DA », a-t-il précisé. Le ministre a indiqué,dans ce sens, que 80% de clients de Sonelgaz règlent leurs factures de manière régulière alors que 20% accusent des retards de paiement.

Concernant les prix du carburant, M. Guitouni a affirmé qu’ils sont beaucoup plus bas que dans d’autres pays, estimant que le seul moyen d’alléger la facture de cette matière énergétique est de s’orienter vers l’utilisations du gaz de pétrole liquéfié (GPL).

A ce titre, le ministre a fait état de l’ouverture prochaine la voie au secteur privé pour l’investissement dans le domaine de l’installation des kits GPL, et ce au vu de la forte pression enregistrée au niveau des différentes unités relevant de la Société nationale de commercialisation et de distribution des produits pétroliers (Naftal).

Par ailleurs, M. Guitouni a mis l’accent sur l’importance de la formation de jeunes notamment ceux des wilayas du Sud dans le domaine des hydrocarbures, ce à quoi œuvre l’Etat qui a procédé à l’ouverture d’instituts spécialisés, à l’image du projet de réalisation d’un institut à Adrar pour la formation d’environs 700 jeunes annuellement afin de fournir une main d’œuvre qualifiée pour le travail dans les champs pétroliers.

Dans cette optique, le ministre de l’Energie a évoqué la possibilité de créer des spécialités universitaires dans le domaine de l’électricité et du gaz, outre les énergies renouvelables, et ce afin de fournir des cadres spécialisés dans ce domaine vital.

Guitouni a mis l’accent, d’autre part  sur l’importance pour Sonatrach de se diriger à l’avenir vers l’investissement à l’étranger afin de couvrir  le déficit enregistré en cas de baisse des prix du pétrole, une politique adoptée par des compagnies mondiales de la même envergure.

Le ministre a démenti, en fin, les allégations faisant état de l’épuisement prochain du pétrole, affirmant que « l’Algérie est un pays détenteur de richesses naturelles dont une infime partie est exploitée à ce jour ».

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