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Economie Algérienne : La Banque Mondiale table sur un PIB à 3.5% pour 2018, abaisse ses prévisions pour 2019

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La Banque Mondiale table sur une croissance du PIB réel à 3,5% de l’Algérie pour l’année 2018 et maintien les prévisions d’avril dernier, et anticipe une baisse de la croissance en 2019, estimée à 2%.

Selon son rapport semestriel sur les perspectives économiques dans la région MENA, la Banque Mondiale prévoit que la croissance du PIB réel de l’Algérie devrait s’établir à 3.5% pour l’année 2018, contre 3,6%, (-0,1 point) anticipé dans l’édition de janvier du rapport.

Ainsi, dans son rapport publié mardi 5 juin, la Banque Mondiale a maintenu sa prévision de croissance pour l’économie algérienne en 2018 à la même barre anticipée en avril dernier, alors que, la même institution tablait dans l’édition de janvier de ce rapport sur 3.6% de croissance du PIB. La BM a estimé que l’économie algérienne «restera solide cette année sous l’effet de la hausse des dépenses de l’investissement et de la progression des cours pétroliers».

Toutefois, concernant les prévisions pour l’année 2019, la BM a abaissé sa prévision pour à 2%, soit -0,5 point, comparé à la croissance projetée en janvier et a revu sa projection pour 2020 à 1,3% (-0,3 point). A noter que, les prévisions pour ces deux années, restent identiques à celles anticipées en Avril dernier.

Le même rapport sur les perspectives économiques dans la région MENA, a noté que la croissance en 2017, s’est établie à 1,6%.

«Plusieurs pays exportateurs de pétrole dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord (Mena), dont l’Algérie, ont assoupli leurs projets d’assainissement des finances publiques suite à la hausse des prix du pétrole», a relevé l’institution de Bretton Woods.

Selon la même source, l’Algérie et l’Arabie Saoudite pour soutenir la croissance, ont en outre revu à la hausse leurs projets de dépenses d’investissement.

La BM a estimé que, de manière générale, «la croissance dans la région s’est renforcée cette année», en expliquant que «les pays exportateurs de pétrole s’étant remis d’une année de baisse de la production pétrolière et de rigueur budgétaire, et les pays importateurs de pétrole ayant enregistré une progression de la demande intérieure et extérieure».

Elle a noté, dans ce sens, que «la croissance dans la région devrait se renforcer à 3 % en 2018 puis à 3,3 % en 2019, grâce en grande partie au relèvement des pays exportateurs de pétrole de l’effondrement des prix de cette matière première».

Selon la même source, «ces pays devraient accroître leurs dépenses d’investissement grâce à l’augmentation des revenus intérieurs et à la hausse des prix du pétrole». Précisant que «la croissance parmi les membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG)  devrait atteindre 2,1 % en 2018 et 2,7 % en 2019, soutenue par l’augmentation des investissements en capital fixe».

La croissance des pays exportateurs de pétrole hors CCG, dont l’Algérie, selon la BM, elle devrait être «soutenue par l’augmentation des dépenses d’investissement».

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