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Ali Bey Naceri : L’Algérie peut exporter en Afrique si les conditions sont réunies

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Les produits algériens peuvent être exportés en Afrique si le gouvernement met en œuvre une politique commerciale africaine. En tout cas, c’est ce que pense le président de l’Association nationale des exportateurs Algériens (Anexal), Ali Bey Naceri. « le marché africain estimé à 2200 milliards de dollars (…) C’est un marché à notre portée, l’Algérie peut exporter en Afrique si les conditions sont réunies » a-t-il déclaré ce mercredi 04 avril sur les ondes de la Chaîne III.

Selon le patron de l’Anexal, l’un des critères de réussite pour l’exportation des produits « made in bladi » en Afrique, est la bonne connaissance du continent et de ses potentialités. « Jusqu’à ce jour, on a essayé de voir d’autres espaces et d’autres continents sauf celui qui naturellement, est le nôtre. On a besoin de connaître ces marchés (les marchés africains), leurs importations et leurs typologies économiques pour exporter nos produits », a-t-il expliqué.  

A ce stade, les premiers « signaux sont très positifs », a affirmé M. Bey Naceri. Il cite l’exemple des équipements électroménagers, dont l’Algérie a exporté pour la première fois un volume qui représente l’équivalent de 57 millions de dollars en 2017, mais aussi le ciment pour une estimation de 100 millions de dollars. 


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Toutefois, le président de l’Anexal juge ces premiers volumes insuffisants par rapports aux besoins et potentialités des marchés africains, notamment des pays appartenant à la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), proches de l’Algérie. « 100 millions de dollars n’est pas (une somme) représentatif  par rapport à ce que peut faire l’Algérie », s’est désolé M. Bey Naceri.

Il propose donc, afin de permettre aux produits algériens d’avoir leur place sur le marché continental africain, d’établir des relations avec les marchés proches de l’Algérie comme celui de la Cedeao.

Par ailleurs, M. Bey Naceri estime qu’il est impossible de viser des parts de marché en Afrique sans que les banques Algériennes ne soient regroupées en consortium dans les pays ciblés. « C’est la condition sine qua non pour développer nos exportations », a-t-il tranché.

Outre le regroupement des banques algériennes, le président de l’association des exportateurs algériens a appelé la Banque d’Algérie à se hisser aux standards internationaux. Car, selon lui, la réglementation actuellement relative aux changes « est devenue un frein au développement des exportations ».

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