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Le plan de développement de Sonatrach est de 56 milliards de dollars

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« Le plan de développement actuel tourne autour de 56 milliards de dollars, dont deux tiers sont consacrés à l’exploration et à la production. L’exploration est nécessaire pour renouveler les réserves, mais il faut maintenir la production, car aucun gisement ne peut rester éternellement à ses niveaux d’origines. Il faut aussi réduire les coûts, car c’est un programme ambitieux pour Sonatrach », a déclaré M. Salah Mekchouche, Vice-président de l’exploration et de la production à Sonatrach, lors de son passage sur la Radio Chaine 3.

II a rappelé que « Sonatrach présente traditionnellement un plan d’investissement sur cinq ans qui tient compte des priorités fixées par le gouvernement, puisque Sonatrach est une entreprise publique. Ce plan permet à Sonatrach d’atteindre deux objectifs : la satisfaction du marché national en besoins énergétique et exporter plus de produits pour ramener de la devise nécessaire au développement du pays ».

M. Mekchouche a indiqué que « depuis quelques années, l’exploration est faite essentiellement par Sonatrach en efforts propres et depuis le dernier appel d’offre, il n’y a pas eu de partenaire en exploration », ajoutant «Sonatrach supportera tout l’investissement consenti, seul l’investissement dans la pétrochimie est recherché en partenariat et l’investissement en efforts propres est soutenu par les partenaires à hauteur de 25 à 30%% ».

Concernant les activités de pétrochimie, il a annoncé que « deux contrats seront signés cette année avec des partenaires, dont les études de faisabilité sont en fin de phase. La pétrochimie sera beaucoup de transformation de la valeur ajoutée, puisque notre raffinage génère des sous-produits qui seront revalorisés, ainsi que de la transformation du gaz ».

Evoquant la révision de la loi sur les hydrocarbures, M. Mekchouche a souligné que « la loi actuelle était un peu trop restrictive pour les partenaires Sonatrach peut négocier sur autorisation du ministère, des cessions de parts ou un changement de contrôle de certaines entités en Algérie ».

S’agissant des réserves d’hydrocarbures de l’Algérie, l’intervenant a rappelé que « depuis 2005 nous sommes sur le même niveau de réserves, soit 4 milliards de tonnes équivalent pétrole. Il a fait état de ressources connues mais non exploitées de gaz qu’il estime à plus de 450 TCF et de 300 milliards de baril à extraire ».

Pour ce qui est des capacités en gaz, il a indiqué que «nous avons une capacité d’augmentation de 3 à 4% par année », poursuivant « la production algérienne est représentée à 65% par le gaz et 35% par le pétrole ».

Interrogé sur la consommation du gaz, M. Mekchouche a indiqué qu’ « actuellement, chaque algérien consomme en moyenne 700.000 m3 de gaz par année. En 2013, la population atteindra 50 millions d’habitants, avec  le niveau de vie en nette progression, on consommerait 1 million de m2 et on sera dans l’obligation d’exploiter d’autres sources de gaz et de changer de modèle de consommation à l’intérieur ».

S’agissant des énergies renouvelables, il a rappelé que «le gouvernement a tracé un programme ambitieux pour arriver à 20-25 % de renouvelables à l’horizon 2030, ce qui permettra d’économiser une quantité non négligeable de gaz qui sera destinée à l’exportation », ajoutant «Sonatrach a commencé par équiper ses propres installation en renouvelables, ce qui a permet d’économiser plus d’un milliard de m3 de gaz. Nous avons un projet avec Eni à BirRebaa pour équiper une centrale photovoltaïque de 10 mégawatt, qui permettra de récupérer environ 6 millions standard m3 de gaz ».

Evoquant la réhabilitation des Stations de raffinage, il pense que « la raffinerie la plus important est celle de Hassi Messaoud, et avec la réhabilitation de la raffinerie de Skikda et d’Alger pour atteindre 3,7 millions de tonnes, on pourra satisfaire le marché national et actuellement on a un gap de 3,5 millions de tonnes équivalent carburant », poursuivant «le cout d’une nouvelle raffinerie tourne autour de 3 milliards de dollars et les réhabilitation déjà en cours, comme celle d’Alger tournerait autour de 500.000 millions de dollars ».

Concernant les contrats qui sont arrivés à terme, M. Mekchouche a indiqué que « nous sommes toujours à l’écoute de nos partenaire et l’Algérie est un partenaire fiable qui honore toujours ses contrats tous les partenaires souhaiteraient renouveler les contrats mais ils veulent profiter de la conjoncture internationale ».

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