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L’UNOP annonce l’émergence de 151 entités d’industrie pharmaceutiques, les prochaines années

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« La production pharmaceutique a fait une éruption remarquable, ces dix dernières années, dans  le paysage de l’économie nationale en général, et dans le secteur de la santé publique en particulier. Ce qui nous réunit aujourd’hui, c’est de trouver les solutions aux contraintes et identifier les moyens qui permettront de poursuivre le développement de cette activité » a déclaré. Le Dr Abdelouahed Kerrar président  de l’association nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), ce vendredi, dans son allocution d’ouverture des 1ères journées de l’industrie pharmaceutique algérienne,  qui se tient à l’Ecole Supérieur d’Hôtellerie et de Restauration à Ain Benian, Alger et ce jusqu’à samedi.

Revenant sur les réalisations et les évolutions enregistrées ces dernières années, le Dr Kerrar, rappelle que «  l’industrie pharmaceutique  est en phase de couvrir prés de 60% des besoins nationaux en médicaments. Ce n’est pas moins de 80 fabricants locaux, auxquels 151 entités industrielles s’ajouteront au cours des prochaines années, 368 produits interdits à l’importation, 9 sur 10  grands laboratoires internationaux présents en Algérie, et 62% de parts du marché ».

Et d’ajouter « la part de la production locale est passée entre 2008 et 2016 de 25% à 47 % de parts de marché, en valeur, elle a progressé de 473millions de dollars à 1,8 milliards de dollars, soit une évolution de la consommation nationale de médicaments de l’ordre de 9,3% »

Lever les contraintes pour plus d’efficacité

Cependant, le président de l’UNOP, n’a pas manqué d’énumérer les contraintes et les freins  ressenties ces trois dernière années, par l’activité  et évoque avec force, l’importance de l’orientation inscrite dans le  plan d’ action du gouvernement et qui porte sur une couverture de 70% à l’horizon 2019, en besoins nationaux de médicaments, « notre association a toutes  les raisons de se réjouir de cet engagement du gouvernement, nous nous considérons comme totalement mobilisés a cet effet, mais nous tenons à dire dés aujourd’hui, que si l’objectif de passer de 50% à 70%, est amplement à notre portée, il reste tributaire des réponses et des actions de l’Etat à certains problèmes d’organisation. Nous proposons demain, le contrat de développement, gouvernement/ producteurs pharmaceutiques, en vue d’atteindre cet objectif, et de développer une stratégie pour l’exportation ».

Donner les moyens à l’agence du médicament pour être opérationnelle

Par ailleurs, le Dr Kerrar est revenu sur le fonctionnement de l’agence du médicament créée récemment, et a souligné à cet effet qu’aucune industrie pharmaceutique ne peut se développer sans cette agence, et appelle les pouvoirs publics à mettre tous les moyens à sa disposition en vue de lui permettre d’être opérationnelle.

Dans le même ordre d’idées, M.Hamou Hafed directeur de la pharmacie, au sein du ministère de la santé, considère que « l’UNOP a fait de grandes progressions, nous adhérons complètement à ses ambitions. Ceci étant, nous comprenons et soutenons l’intérêt que porte l’UNOP à l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, et nous tenons à préciser qu’après son installation en février 2017, elle se met progressivement en place à traves des échéances, elle prend déjà les nouveaux dossiers, elle met en place de nouveaux organes, nous pensons que durant l’année 2018 elle aura pleinement atteint son organisation pour répondre aux besoins l’industrie pharmaceutique ».

Interrogé sur la réticence des consommateurs algériens aux médicaments produits localement, le DR Kerrar explique que « c’est une industrie jeune, le consommateur était habituée à des produits venus d’ailleurs, c’est tout à fait qu’une partie des médecins et une partie des patients ont peur du nouveau. Pour les rassurer, je dirais que les produits locaux sont contrôlés, et qu’ à ce jour, sur les 420 millions de boites de médicaments consommées annuellement, si il y’ avait des problèmes majeurs, on l’aurait su ».

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