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Pièces de rechanges iraniennes, production de 10 000 véhicules, prix 15% moins chers : Les explications du Directeur de la zone MENA de PSA

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Le Directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient et membre du directoire du groupe PSA (Peugeot Citroën), Jean-Christophe Quémard, a apporté des mises au points concernant les informations rapportées dans la presse nationale à propos de la future usine de la marque automobile française qui sera implantée dans la wilaya d’Oran.

En effet, M. Quémard a, dans un entretien accordé au quotidien El Watan dans son édition de ce lundi 19 février 2018, déclaré au sujet de l’approvisionnement de l’usine PSA à partir de l’Iran en pièce de rechanges nécessaires à son fonctionnement que «ces informations sont inexactes. Nous n’avons aucun engagement d’aucune sorte pour utiliser des pièces d’origine iranienne. Nous n’avons aucun engagement avec notre partenaire iranien, aucun engagement avec les fournisseurs iraniens et aucun engagement avec les autorités algériennes. Ces informations prises telles quelles sont de pures allégations».

A ce propos, il est utile de rappeler que le média iranien Press TV a rapporté il y a quelques jours puis relayées dans la presse nationale que PSA va acheter pour son usine d’assemblage en Algérie 30% des pièces automobiles nécessaires à partir de l’Iran. Selon le contrat signé, 30% des parts nécessaires pour la production doivent être fournies par l’Iran », a affirmé Mohammad Reza Najafi-Manesh, membre du conseil d’administration de l’Association iranienne des constructeurs automobiles.

Quémard a affirmé que «les pièces qui vont servir au démarrage dans l’usine d’Oran proviendront majoritairement des pays européens. Il est possible qu’il y ait des pièces qui vont venir d’autres pays, mais de toute façon, c’est dans le cadre d’un objectif qualité qui reste inchangé. Il est possible aussi qu’il y ait des pièces qui proviennent de Chine marginalement à notre production européenne, mais nos pièces pour l’usine d’Oran viendront majoritairement d’Europe et bien sûr avec l’objectif d’avoir une production algérienne». Dans ce sens,

Concernant le nombre de véhicules qui seront produits avant la fin de l’année, selon la même source, le même responsable a également affirmé ne pas reconnaître aussi le chiffre de 10 000 véhicules qui vont être produits avant la fin d’année. «Il a été annoncé un chiffre de 10 000 véhicules avant la fin de l’année 2018. Un chiffre que je ne reconnais pas», a-t-il déclaré, en précisant que «ce que nous avons annoncé, c’est que nous assemblerons les premiers véhicules en 2018 et le chiffre que nous visons pour cette année n’a pas été arrêté en interne».

Quémard a aussi qualifié les déclarations sur les prix des futurs véhicules Peugeot fabriqués localement de «pas sérieux du tout». En estimant que «le chiffre de moins 15% par rapport aux véhicules importés n’engage que la personne qui l’a annoncé».

Par ailleurs, s’agissant des modèles des véhicules qui vont être montés dans la future usine, le Directeur de la zone MENA de PSA s’est montré aussi prudent, en affirmant «les véhicules que l’on va produire sont les plus prisés et les plus attendus des consommateurs algériens».

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