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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Équipements pétroliers : Alger et Pékin coopèrent

Un mémorandum d’entente portant création d’une société commune dans le cadre de la règle (51/49) a été signé hier au siège du ministère de l’Industrie et des Mines (Alger), entre le groupe AGM (filiale Poval Spa) et la société chinoise Shandong Kerhui Well Control Equipment, nous apprend El Moudjahid qui précise que les produits prévus en fabrication et à commercialiser par cette nouvelle société, dont le siège est prévu à Médéa, sont des têtes de puits et équipements pétroliers. Le niveau d’intégration local des équipements, produits sous le label du partenaire technologique chinois, est estimé à plus de 70% dont l’activité de production devra démarrer au plus tard en 2018. S’exprimant à cette occasion, le ministre a affiché sa pleine satisfaction quant à la signature de cette convention qui confirme, selon lui, que notre économie est en pleine essor et la politique de diversification menée depuis plus de deux ans par le gouvernement se concrétise de plus en plus sur le terrain. D’après le doyen de la presse nationale, il dira dans ce sens qu’« actuellement nous sommes, en train de renforcer l’activité économique, mais il est toujours nécessaire, d’accéléré encore la cadence d’activité ».

Réduction et maîtrise des importations : 50 nouveaux produits soumis à licence

 L’Exécutif se prépare à une nouvelle bataille contre les importations inutiles, dont la facture est évaluée à plus de 8 milliards de dollars par les services du ministère du Commerce. Le journal Reporters à en effet apprit auprès desdits services, qu’une cinquantaine de produits seront couverts désormais par le dispositif des licences d’importations, instituée début 2015 pour faire face à l’envolée de la facture des importations.
« Nous nous préparons à toutes les éventualités. Toutes les importations sont financées par les devises de l’Etat, il a donc toute la latitude de décider de ce qu’il doit être importé »,explique au journal un responsable du ministère du Commerce. Selon lui, les premières discussions qui ont eu pour thème la définition des quotas à l’importation se sont soldées par l’impératif d’élargir le système des licences à plusieurs autres biens et consommables alimentaires et non alimentaires. Ils seront une cinquantaine à être encadrés par le dispositif des licences d’importation. Les importations des produits d’hygiène et cosmétiques, les fruits et les légumes secs, les produits de la mer, les articles de luxe… seront sévèrement encadrés, tandis que d’autres produits, dont les fruits et les légumes de saison, seront interdits à l’importation, sauf pour les besoins de compléments à la production nationale. En dehors des céréales, la poudre de lait, les huiles végétales et les sucres en intrants, la production nationale de produits agricoles frais couvre 70% des besoins des populations, expliquent nos sources au ministère du Commerce. D’où la nécessité poursuit Reporters d’encadrer les importations en la matière de sorte à ce qu’elles ne concurrencent pas les producteurs algériens.

Le Brent frôle les 50 dollars, l’Opep dit s’attendre à des complications

Les cours du baril de Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) ont quasiment atteint hier la barre psychologique des 50 dollars à la Bourse de Londres. C’est un plus bas depuis le mois de novembre dernier, bien avant l’entrée en vigueur de l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une réduction de la production, écrit TSA. En cours de séance, le baril a atteint les 50,23 dollars avant de se ressaisir légèrement en fin de journée. La semaine dernière, le Brent a cédé 8%, sa plus grosse chute hebdomadaire depuis début novembre.
Selon Tout sur l’Algérie, les raisons de cette nouvelle baisse sont multiples. Mais ce mardi, c’est une nouvelle émanant de l’Opep qui a affolé les marchés. Le cartel pétrolier s’inquiète, dans un rapport paru ce mardi et rapporté par l’agence Reuters, de la hausse des stocks mondiaux de brut. Les réserves des pays industrialisés ont augmenté à 278 millions de barils, bien au-delà de la moyenne quinquennale (sur 5 ans), qui se situe à 209 millions de barils de brut. Cette situation inquiète l’Opep et risque de rendre caduc l’accord, avec 11 autres pays producteurs, sur une réduction de la production.

L’Arabie propose le « télétravail » pour l’emploi des femmes

L’Arabie saoudite cherche à promouvoir l’emploi des femmes dans ce pays ultraconservateur mais sans que celles-ci aient besoin d’aller dans un bureau, a annoncé mardi le ministère du Travail.
Le « télétravail » et le travail à domicile vont générer jusqu’à 141.000 postes à l’horizon de 2020, offrant un emploi « décent et convenable », particulièrement pour les femmes et les handicapés, a ajouté le ministère dans un communiqué.
Dans le cadre d’un vaste plan de réformes économiques et sociales initié pour faire face à la chute de ses pétrodollars, le royaume tente d’encourager l’emploi des femmes, soumises à plusieurs restrictions, dont celui de ne pas conduire, nous explique le site d’actualités économiques français Boursorama.
Mais le ministère relève que « beaucoup d’obstacles sociaux, dont le transport et les responsabilités familiales » entravent la participation des femmes au marché du travail.
Le ministère a précisé que le télétravail devrait bénéficier aussi aux personnes vivant dans des régions reculées du royaume.
Au quatrième trimestre 2016, le taux de chômage parmi les Saoudiennes s’élevait à 34,5%, contre 5,7% pour les hommes, selon des statistiques citées par la banque Jadwa Investment.
Selon boursorama.com, le royaume ambitionne de porter la proportion des femmes au travail à 28%, contre 23% en 2016.
Selon des statistiques officielles fin 2015, le secteur public employait 469.000 femmes alors que 500.000 autres travaillaient dans le secteur privé, que le gouvernement cherche à élargir pour pouvoir réduire la masse salariale dans la fonction publique.

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