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Véhicules neufs : l’Apoce propose une période d’incessibilité de 18 mois

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L’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) a soumis une série de propositions aux pouvoirs publics pour lutter efficacement contre la spéculation sur les véhicules neufs en Algérie. L’une des principales propositions de l’Apoce est l’interdiction de la revente de ces véhicules pendant une période de 18 mois.

Le Dr Mustapha Zebdi, président de l’Apoce, a expliqué cette proposition lors d’une conférence tenue mardi au siège de l’organisation, rapporte le journal El Watan dans son édition de ce mercredi. Selon Dr Zebdi, les autorités devraient interdire la cession d’un nouveau véhicule pour une période de 18 mois à compter de la date de sa mise en circulation. Pour mettre en œuvre cette proposition, le ministère de l’Intérieur émettrait une instruction interdisant toute vente et délivrance d’une nouvelle carte grise pendant cette période.

Cette mesure n’est pas nouvelle en Algérie, car elle est déjà en vigueur pour les véhicules avec licence moudjahidine, qui sont soumis à une période d’incessibilité de 36 mois. L’objectif de cette proposition est de mettre fin à la spéculation des « Semsars » (courtiers), qui réalisent parfois une marge bénéficiant de plus d’un million de dinars algériens, a expliqué M. Zebdi.

Selon lui, pendant cette période de 18 mois, les propriétaires de véhicules neufs pourront les mettre en vente, mais uniquement par l’intermédiaire des agences agréées par le concessionnaire (Fiat). Ces agences devraient ouvrir des showrooms pour les véhicules d’occasion. Pour régler les éventuels litiges liés aux transactions avec le concessionnaire, l’Apoce propose un accompagnement de sa commission technique.

Pour rappel, les pouvoirs publics ont pris des mesures pour lutter contre la spéculation sur les véhicules neufs. Le ministère de la Justice a récemment instruit les notaires de refuser les transactions de vente de ces véhicules. Cette mesure a été qualifiée de « conjoncturelle, conservatoire et provisoire » par le président de la Chambre des notaires, Ramdane Bougueffa.

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