Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, s’est exprimé, mardi à Alger sur les relations algéro-espagnoles.
Lors d’une conférence de presse au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, le chef de la diplomatie algérienne a été interrogé sur les relations entre l’Algérie et l’Espagne.
A ce propos, le ministre a précisé qu’elles « sont au point mort » et que « les raisons qui ont conduit à la détérioration de ces relations sont toujours d’actualité ».
La crise entre Alger et Madrid remonte à mars 2022 lorsque le gouvernement espagnol, dirigé alors par Pedro Sanchez, avait effectué un changement de position sur la question du Sahara occidental, en annonçant son soutien au plan du Maroc pour ce territoire occupé.
En réaction, l’Algérie avait d’abord rappelé son ambassadeur à Madrid, avant de suspendre le 8 juin 2022 le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, signé avec l’Espagne en 2002.
Cette décision avait été suivie immédiatement (le 9 juin 2022), par le gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et services, de et vers l’Espagne.
La brouille entre l’Algérie et l’Espagne date maintenant depuis plus d’une année. A l’exception des approvisionnements en gaz qui se sont poursuivis, les échanges commerciaux entre les deux pays ont été fortement impactés par cette crise.
