L’Ethiopie aspire à rejoindre le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ce pays d’Afrique de l’Est, qui connaît une croissance économique rapide depuis plusieurs années, a officiellement déposé sa demande d’adhésion auprès du groupe.
Le ministère éthiopien des Affaires étrangères, cité par l’Agence Ecofin, a confirmé que la demande avait été présentée et espère une réponse positive de la part des BRICS.
Meles Alem, porte-parole du ministère, a souligné l’importance d’adhérer à des blocs économiques tels que les BRICS pour mieux protéger les intérêts nationaux de l’Ethiopie.
« Nous espérons que les BRICS donneront une réponse positive à la demande que nous avons formulée », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue à Addis-Abeba.
« Il est important d’adhérer à des blocs tels que le groupe des BRICS pour mieux garantir nos intérêts nationaux », a-t-il ajouté.
L’Ethiopie est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique après le Nigeria. Son économie occupe actuellement le 59e rang mondial selon le Fonds monétaire international (FMI).
Depuis sa création en 2006, les BRICS n’ont admis qu’un seul nouveau membre, l’Afrique du Sud, en 2010.
Cependant, cette année, plusieurs pays, dont l’Argentine, l’Iran, l’Arabie Saoudite et l’Algérie, ont également déposé officiellement des demandes d’adhésion.
Les BRICS représentent actuellement 42 % de la population mondiale, soit 3,2 milliards de personnes, et environ 26 % du PIB mondial.
Malgré cette influence économique considérable, les membres du groupe ne bénéficient que de 15 % des droits de vote à la Banque mondiale et au FMI.
L’élargissement du groupe par l’adhésion de nouveaux membres renforcerait leur poids et leur influence dans ces institutions financières internationales.
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