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Pénuries et flambée des prix: l’Etat face un engrenage mafieux

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La pression sur le pouvoir d’achat des algériens, s’intensifie et prend des allures de guerre déclarée contre le changement. A l’image de la pénurie programmée de l’huile de table qui est en train d’éclabousser toutes les institutions de contrôle, il est plus que clair que les lobbys, les monopoles et les barons de la spéculation, n’ont pas encore dit leurs derniers mots.

Sans interruption, le consommateur est exposé à une flambée des prix des produits les plus consommés, pour se retrouver chroniquement dans un stress permanent. De la pomme de terre, à l’huile de table, en passant par les fruits et légumes et les volailles, les ennemis de la nation travaillent à saper le moral des algériens, pour les pousser à la discorde et à l’anarchie, alors que le pays vient juste de sortir d’une période de forts accomplissements en matière de stabilité politique, et entame une relance économique, des plus complexes.

Tous les moyens de propagande ont été utilisés pour manipuler l’opinion publique, et préparer l’ampleur de la rumeur sur les pénuries et les flambées subites des prix, qui malheureusement se concrétisent sur le terrain.

Un constat amer du maintien du diktat des sphères mafieuses, qui dénote d’un certain avantage sur les services du ministère du Commerce, qui réside dans une structuration de leurs opérations. Autrement dit, il ne s’agit plus d’une simple action de spéculation visant à grossir les comptes des barons du conteneur, mais d’une réelle stratégie pour briser définitivement les passerelles de confiance entre le citoyen et l’Etat.

C’est sur cette fibre encore très fragile, que les rescapés de la « Issaba » tentent de replonger le pays dans le désarroi, et détruire les bases qui sont mises en place pour  l’émergence d’une nouvelle vision et approche de gestion de l’argent public.

Dans cette configuration à multiples facettes, le temps devient un atout majeur pour les deux parties, dans le sens que l’Etat œuvre à rendre opérationnels les nouveaux paradigmes de gestion et acter le renouvellement des institutions, sur le terrain, qui nécessite une durée de réalisation précise.

Ce qui rend la lutte contre ces phénomènes de destruction hautement déséquilibrée du fait que les sphères de la discorde agissent avec une certaine avance sur les pouvoirs publics, dans la mesure où ils fonctionnent sur des rouages huilés, qui abritent autant de puissance financière que de relais administratifs.

C’est contre cette nomenklatura que la bataille est en train de battre son plein et a fini par révéler une espèce d’engrenage qui consiste à passer d’une pénurie à une autre, pour marquer l’esprit des algériens.

Ce sont des tentatives qui visent à laisser une trace indélébile d’une Algérie qui ne pourra plus se relever.

Cependant sur le terrain, les pouvoirs publics finissent toujours par reprendre les choses en main, et les pénuries finissent par disparaitre. Sauf que les séquelles peuvent être importantes, et lester les efforts de réformes et de relance économique, qui caractérisent l’année 2022.

C’est donc sur les capacités des nouvelles institutions à résister et à éradiquer ces fléaux, que reposent la réussite de cette période de transition économique, qui s’annonce des plus controversées. 

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