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Mohamed Nibouche: « L’Algérie a besoin de développer tous ses secteurs, notamment ceux de la connaissance »

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L’ancien directeur général de la pharmacie au ministère de la santé Mohamed Nibouche a estimé aujourd’hui que l’Algérie a besoin de développer tous ses secteurs, notamment ceux de la connaissance qui va permettre de développer la jeunesse pour apporter au pays la compétence dont il a besoin.

Mais, la pharmacie, prévient M. Nibouche, lors de son intervention à la radio chaine 3, ne suffit pas, à elle seule, à développer une recherche locale en médicaments et en soins. Il faut pour cela, explique-t-il, développer les sciences médicales dont la pharmacie fait partie, car, affirme-t-il, « on ne peut pas aujourd’hui parler de soins et de médicaments et de solutions thérapeutiques en occultant la biotechnologie, le génie génétique et la biologie moléculaire ».

Autre condition, il faut des essais cliniques. Aujourd’hui, relève M. Nibouche, « on n’a pas ce qu’on appelle les CRO (acronyme anglophone qui désigne les organismes de recherche clinique, ndlr), c’est-à-dire d’organisation de recherche clinique ». Pour cela, fait-il remarquer, il faut développer toute une réglementation qui encadre les aspects liés à l’éthique et à la relation avec les patients concernés par les essais cliniques, dont il faut préserver la santé.

A ce propos, M. Nibouche signale qu’il y a deux décrets sur les essais cliniques, rédigés par le ministère de l’industrie pharmaceutique, qui attendent d’être publiés et adoptés par le gouvernement. « Ils le seront prochainement », répond l’animatrice de l’émission. « Inchallah, si c’est cela, c’est très positif et on va pouvoir, enfin, pratiquer des essais cliniques en Algérie », s’exclame M. Nibouche.

Qui dit recherche, dit émergence de laboratoires de recherche qui doivent être situés au niveau de l’université, dit l’invité. « Pour moi, il est clair que la Faculté de pharmacie doit avoir ses laboratoires de recherche, financés en grande partie par les laboratoires pharmaceutiques avec lesquels ils doivent travailler ».

« La Faculté de pharmacie ou l’université ne créera rien, sans un partenariat gagnant-gagnant avec les laboratoires pharmaceutiques », affirme L’Invité de la rédaction de la radio chaine 3.  « Le savoir est détenu par les universités, mais pour que ce savoir puisse s’exprimer, il faut le financer », conclut-il.

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