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Djilali Sofiane : « Les Algériens ont été influencés par le contexte et non le contenu de la constitution »

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Le président de Jil Jadid, Djilali Sofiane, s’est exprimé sur le résultat et le taux de participation au référendum sur l’amendement de la constitution du 1er novembre dernier,  en affirmant, que les algériens ont été influencés par le contexte dans lequel le vote s’est déroulé.

Invité à s’exprimer sur le faible taux de participation au référendum, dans l’émission LSA Direct, du quotidien le soir d’Algérie, Djilali Sofiane, a considéré que si les algériens n’ont pas voté c’est parce qu’ils « ont pris en considération le contexte» dans lequel s’est déroulé le vote et non pas «le contenu» qui seront lui contient «des choses qui peuvent apporter du changement sur le plan législatif».

Toutefois, il a souligné que « ce référendum nous permet de tirer trois grandes conclusions ». En premier, il a considéré que, « c’est pour la première fois qu’on voit des chiffres qui correspondent au réel », ce qui est « très important pour nous » a-t-il ajouté et cela, « notamment suite aux pratiques des dirigeants lors des années précédentes».

Par ailleurs, « ce taux révèle qu’il y a un grand malaise dans la population », et il y a « en évidence une maladie politique dans le pays, cette maladie est ancienne et elle est chronique et pas aigue».

Estimant que ce taux n’est pas « une nouveauté », car dans « les précédents scrutins les taux réels, ne sont pas loin de celui de cette fois-ci et tournent autour de 15 à 20% ». Mais « ce qui est nouveau c’est qu’on le reconnait officiellement » a-t-il ajouté.

Troisièmement, parmi les leçons qu’il faut tirer aussi, Djilali Sofiane signale que malgré le nombre des citoyens qui se sont exprimés, la constitution va prendre effet, dès sa promulgation.

M Sofiane considère que la constitution sera de toute façon mise en œuvre, mais « l’enjeu le plus important restera les prochaines législatives ». Selon l’invité du LSA, « les algériens sont dans l’obligation d’aller vers un changement», et là ils ont le choix d’aller vers un changement avec désordre ou bien d’une manière qualitative.

 

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