Accueilla deuxRéouverture des frontières : l'ancien ministre Ali Benouari s'exprime

Réouverture des frontières : l’ancien ministre Ali Benouari s’exprime

- Advertisement -

Ali Benouari, ancien ministre du Trésor (juin 1991-février 1992) s’est exprimé sur la réouverture des frontières aériennes et maritimes de l’Algérie qui sont fermées depuis le 17 mars dernier.

Dans une contribution publiée hier jeudi sur sa page Facebook, l’ancien ministre a indiqué que le comité scientifique en charge de la lutte contre la propagation du coronavirus ne s’est pas montré très favorable à l’ouverture des frontières du pays.

A ce propos, il a évoqué les déclarations du président de l’Ordre des médecins et membre du Comité scientifique chargé du suivi et de l’évolution du Covid-19 en Algérie, le docteur Mohamed Bekkat Berkani qui s’est montré très prudent quant à la réouverture des frontières.

« Ce mercredi 2 septembre, Mohamed Bekkat Berkani, membre de ce comité, a laissé entendre que le moment n’est pas encore venu pour cette mesure.

Il rappelle qu’en Algérie », a écrit l’ancien ministre qui a rappelé les propos du docteur Bekkat Berkani : « les premières contaminations au coronavirus ont été des « cas importés ».

C’est dans ce contexte que Ali Benouari a interpellé le docteur Berkani, en lui adressant une série de questions, à savoir :

Existe-t-il un seul pays, en dehors de la Chine, où le virus n’a pas été importé? Pourquoi, dès lors, vouloir chercher à nous singulariser?

« Observer la situation », c’est bien, mais pendant combien de temps? sachant que plus le temps passe, plus les effets du confinement se révéleront plus dommageables pour l’économie et la société que le Coronavirus lui même. Je pense, bien sûr, à sa mortalité, qui est partout très faible.

Enfin, sur les préalables sanitaires qui conditionnent l’ouverture des frontières, le conseil scientifique n’est-il pas le mieux qualifié que les politiques pour définir ces préalables?

L’ancien ministre estime que « les Algériens ont le droit de savoir, sinon la fermeture des frontières revêtirait un sens purement politique ».

Il n’est quand même pas anodin d’imposer, pour une durée indéterminée, une sorte d’ISTN à toute la population et une sorte de bannissement aux Algériens vivant à l’étranger, s’est exclamé l’ancien ministre.

Il a souligné que « nous serions bien inspirés de prendre exemple sur le pragmatisme tunisien ».

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine