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Air Algérie : Le syndicat des pilotes refuse la réduction de 50% des salaires

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Le Syndicat des pilotes d’Air Algérie, affilié à l’UGTA, a rejeté, vendredi 15 mai, la solution proposée par la direction générale de la compagnie aérienne de réduire les salaires des employées de 50% dans le cadre du plan de restructuration de l’entreprise, touchée de plein fouet par la suspension des vols internationaux en raison de la propagation du coronavirus.

« La direction générale d’Air Algérie a organisé le 14.05.2020 une réunion secrète avec quelques partenaires sociaux, déclenchée par téléphone et sans invitation officielle », lit-on dans le communiqué du Syndicat.

Selon la même source : « Essentiellement la direction générale n’a trouvé de solutions que de réduire de 50% les salaires des reliquats de congés (congés refusés pendant des années à cause de la tension de travail), bafouant ainsi l’annonce mercredi du port-parole de la Présidence de la République qui rassure les travailleurs de ne pas toucher aux salaires. »

« Nous refusons cette proposition et maintenons notre position à savoir ne pas négocier une réduction de salaires sous aucune forme », écrit le Syndicat des pilotes de lignes d’Air Algérie.

Le Syndicat explique : « Nos salaires ne sont pas fixes comme les autres compagnies et sont majoritairement tributaires des heures de vols réalisées. De ce fait, le protocole salarial dont nous sommes signataires, a déjà pris en compte le cas de baisse d’activité, qui se répercute systématiquement par une diminution conséquente du salaire. »

« Il est évident que toute négociation concernant le salaire n’est qu’une provocation ayant pour but de semer la confusion et détourner l’attention sur les vrais chantiers à entamer », indique le Syndicat qui estime que « de vrais solutions managériales existent, afin de sauver notre chère compagnies autres que la réduction des salaires. »

« Pendant cette conjecture spéciale de pandémie, le mois sacré de Ramadan et l’approche de l’Aid, nos responsables inquiètent les travailleurs et créent la panique en ne trouvant comme solution que de toucher à leur poches », conclut le communiqué.

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