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Omar Rebrarb : « il n’est pas normal que les prix des véhicules restent aussi élevés »

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« Il n’est pas normal que les prix des véhicules en Algérie restent aussi élevés. Les prix doivent redescendre », a déclaré hier, Omar Rebrab, fils aîné du fondateur du conglomérat Cevital, Issad Rebrab.

Omar Rebrab n’a pas hésité à qualifier les prix exorbitants des véhicules de « vol », ajoutant « on a pris le consommateur en otage » et on a créé sciemment « une pénurie » et « le monopole pour vendre aux prix qu’ils voulaient ».  Il a par ailleurs souligné que le nouveau régime fiscal permettra d’y voit plus clairement.

Omar Rebrab a indiqué que le groupe va commencer à reprendre contact avec ses anciens distributeurs ou bien des nouveaux distributeurs mais le groupe compte miser plus sur le service après-vente (SAV), ce qui permettra, selon lui, de fidéliser la clientèle et les distributeurs

« Nous continuons à importer des pièces de rechange à travers d’autres bureaux de liaison coréens », a-t-il affirmé, en rappelant par ailleurs que « si nous existons aujourd’hui, c’est grâce aux clients », qui, selon lui, ne sont pas concernés par les problèmes internes du groupe.

Évoquant le marché de l’automobile en Algérie, Omar Rebrab, a rappelé que « quand nous avons arrêté de commercialiser les véhicules, le groupe a vendu plus 500.000». Abordant le volet judiciaire, Omar Rebrab a indiqué que « la justice nous a écoutés, elle nous a donnés nos droits »,  estimant que « la justice est le seul moyen de récupérer nos droits ».

A noter que dans le cadre du procès pour corruption liée au montage automobile et au financement occulte de la campagne de l’ancien président Bouteflika, l’ancien premier ministre Ahmed Ouyahia et les deux anciens ministres de l’Industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Beda, ont été condamné à verser 100 millions de dinars d’indemnités au groupe Cévital.

Pour rappel, le PDG du groupe Cevital, Issad Rebrab,  poursuivi pour surfacturation dans l’affaire Evcon, a été libéré, le 1er janvier dernier, après avoir purgé sa peine. Il a été condamné à 18 mois de prison dont six mois fermes et une amende de 1,3 milliards de Dinars, par le tribunal de Sidi Mhamed à Alger.

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