Accueilla deuxMarche anti-vote à Alger : Des journalistes agressés par la police

Marche anti-vote à Alger : Des journalistes agressés par la police

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Au moins quatre journalistes ont été frappés et insultés par la police déployée en force ce mercredi 11 décembre lors de la marche contre l’élection présidentielle à Alger. Les journalistes accomplissaient leur travail qu’ils faisaient depuis le début du mouvement populaire en couvrant les marches contre le système à Alger.

Ils s’agit de deux journalistes du journal en ligne Maghreb Émergent Linda Abbou et Aboubaker Khaled, Meriem Nait Lounis, journaliste collaboratrice à TSA et de la journaliste indépendante Zahra Rahmouni.

La journaliste Lynda Abbou a été empêchée elle et son collègue Khaled Aboubaker de couvrir la marche qui se poursuivait jusqu’à ce soir. « Nous avons été tabassés et bousculés de force et la police nous a dit : je m’en fous de vous, journalistes ou pas journalistes », a-t-elle témoignée.

De son côté, la journaliste Zahra Rahmouni a rapporté : « Plusieurs personnes étaient réfugiées dans les halls d’immeuble. Ils nous ont sorti violemment en nous insultant. J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part de policiers en uniforme. L’un d’eux avait lancé à ma collègue « raiha tach3el » ».

« Plusieurs personnes blessées. Des policiers ont même pris à partie un membre du croissant rouge venu aider des manifestants à terre. Beaucoup de pleurs et des coups de matraque. La police était déterminée à disperser les manifestants avant la tombée de la nuit », a-t-elle ajouté.

La collaboratrice du journal en ligne TSA, Meriem Nait Lounis a affirmé qu’elle violemment agressée par un policier. « J’étais à rue Didouche Mourad, devant le premier rang des manifestants. Un policier m’a frappée avec son bouclier et m’a poussée. J’ai le nez enflé et je n’arrive pas à marcher », a-t-elle témoigné

Les quatre journalistes couvraient la marche anti-vote à Alger Centre qui s’est déroulée sous haute tension vu l’impressionnant dispositif.

Les forces de l’ordre ont violemment chargé et matraqué les manifestants. Plusieurs blessés ont été déplorés. La police a également opéré plusieurs interpellations parmi les manifestants.

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