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Zoubida Assoul : « la solution est algéro-algérienne »

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« La solution est algéro-algérienne », a indiqué ce mardi 3 décembre 2019, Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), dans un entretien publié dans les colonnes d’El Watan, en réaction à la résolution votée jeudi dernier par le Parlement européen.

Elle a rappelé, dans ce sens, que « depuis la révolution du 22 Février, le peuple a prouvé sa maturité politique, sa capacité de se transcender, son unité autour des objectifs communs qui sont la rupture avec ce système en place », indiquant que « les Algériens affirment aujourd’hui qu’ils veulent trouver la solution entre eux ».

Elle a par ailleurs noté que les résolutions votées par le Parlement européen n’avaient aucun aspect contraignant ni pour le pays objet de la résolution ni dans le cadre des relations internationales, estimant que le pouvoir a usé de populisme et de contre-vérités dans sa réaction.

La présidente de l’UCP aurait aimé que « ce pouvoir puisse développer le pays et créer une économie diversifiée pour se débarrasser de la dépendance des importations, qui s’élèvent à 60 milliards de dollars, dont 52% viennent de l’UE ».

Pour Zoubida Assoul, parler d’ingérence, dans le cas de la résolution du parlement européen, « c’est de la démagogie et du populisme », affirmant qu’elle n’a pas attendu l’UE pour dénoncer les atteintes la détention illégale et arbitraire de plusieurs figures du Hirak, notamment Bouregaâ, Tabbou, ou Samira Messoussi.

Interrogée sur le scrutin du 12 décembre, l’avocate et présidente de l’UCP a affirmé que « ces élections ne peuvent en aucun cas constituer une solution à la crise politique que nous vivons, bien au contraire, ça risque d’aggraver la situation parce que le pouvoir cherche à ce que les Algériens soient en confrontation ».

Questionné sur ce qui adviendra au lendemain de l’élection, Mme. Assoul a indiqué qu’ « on sera encore dans la rue », en faisant part de son sentiment que « ces élections n’auront pas lieu ». Elle explique, à ce propos, que l’Etat n’a pas pu mobiliser quelques milliers de personnes pour soi-disant soutenir les élections.

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