Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a affirmé ce mercredi qu’aucune arrestation parmi les militants du Hirak ne s’est effectuée sans l’ordre avec mandat d’arrêt de la part du procureur de la république.
C’est suite à des accusations de certains militants qui se disent être arrêté sans mandat de dépôt que le ministre de la Justice est intervenu pour démentir. « Que des propos pareilles circulent, alors que nous serons en 2020 prochainement, c’est très grave » a indiqué le garde des sceaux, lors de sa présentation du projet de loi portant sur le Code de procédure pénale, dans la commission juridique au Conseil de la nation.
Pour Zeghmati, ce genre de propos, « est une démesure vis- à- vis des esprits algériens », « ce sont des paroles qui visent à toucher les esprits des citoyens », a-t-il ajouté. Selon le ministre de la justice « ce genre des rumeurs constituent des paroles empoisonnées qui visent à semer le doute dans les institutions de l’Etat et la fitna entre les citoyens ».
Lors de son intervention devant les membres de la commission, Zeghmati a rappelé que « la Constitution protège la sacralisation de la maison », de ce fait, « quel que soit le corps appartenant à la police judiciaire, qu’ils soient de la police, de la gendarmerie nationale et des éléments de la sécurité militaire, ils n’ont pas le droit de fouiller les maisons, ou les locaux privées, sans un ordre préalable et écrit du procureur de la République ».
Pour rappel, plusieurs militants du mouvement politique, à savoir, Karim Tabbou, Lakhdar Bouregaâ, ou Samir Belarbi et Fodil Boumala, ont été arrêtés soit chez eux, ou bien à coté de leurs maison, par les éléments de la sécurité nationale.
