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Samira Messouci depuis la prison : « Ils nous ont jeté en prison arbitrairement, mais ils ne réussiront pas à atteindre notre moral »

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En réponse à une lettre dans le cadre d’une initiative appelée « lettres aux détenus d’opinion » initiée par des citoyens, l’élue RCD de l’APW de Tizi-Ouzou, Samira Messouci, a affirmé depuis la prison d’El Harrach à Alger où elle est en détention depuis fin juin dernier, que, son moral et celui des autres détenus d’opinion est au « plus haut ».

« Il est vrai que nous nous retrouvons en prison, et que se retrouver privé de sa liberté est la chose la plus horrible que peut vivre un être humain, mais, sachez que, même si c’est difficile de se retrouver dans cet endroit, notre moral reste au plus haut », a-t-elle écrit dans sa lettre datée du 9 septembre 2019.

« Ils nous ont jeté en prison arbitrairement, mais, ils ne réussiront pas à atteindre notre moral », a affirmé Samira Messouci, ajoutant que « nous sommes rentrés pour nos convictions et nos principes, nous ne regrettons pas ce que nous avons fait, mais bien au contraire, nous en sommes tellement fiers ».

Samira Messouci a indiqué qu’elle suit tous ce qui se fait comme actions de solidarité et pour exiger leur libération grâce à la presse et les avocats qui les tiennent au courant.

« Des militant, bien avant nous, ont survécu à pire que ça, nous ne pouvons que suivre leur chemin et résister », a-t-elle conclu.

Samira Messouci, a été arrêtée en juin dernier lors d’une marche contre le système à Alger. Elle est poursuivie pour atteinte à l’unité nationale pour avoir brandi le drapeau Amazigh.

La demande de sa remise en liberté ainsi que trois autres détenus, introduite par les avocats de la défense, a été rejetée le 5 septembre dernier par le juge d’instruction de la chambre d’accusation n° 2 du tribunal de Sidi Mhamed à Alger.

A noter que, selon le comité national pour la libération des détenus (CNLD), plus de 70 manifestants arrêtés lors de marches contre le système se trouvent actuellement en détention à la prison d’El Harrach. Parmi eux, figurent un cancéreux, un homme âgée de 76 ans et même un malade mental.

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