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Le FFS dénonce une « stratégie répressive » du pouvoir et « les agissements irresponsables des médias aux ordres»

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Le FFS a dénoncé ce dimanche une « stratégie régressive » du pouvoir et les « agissements irresponsables et dangereux des médias aux ordres ».

« La crise politique nationale s’aggrave de jour en jour et atteint un stade dangereusement critique dont la responsabilité incombe aux tenants d’un pouvoir illégitime, impopulaire et autoritaire qui, pour se maintenir coûte que coûte, a décidé unilatéralement d’imposer sa feuille de route en organisant une élection présidentielle à brève échéance », a indiqué le FFS dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

« Pour neutraliser toute opposition à cette feuille de route, ce pouvoir de fait a multiplié et intensifié les actes de répression, en procédant à des interdictions systématiques des activités politiques et associatives dans l’espace public, à des interpellations et arrestations violentes qui ciblent des militants politiques, des acteurs sociaux et des manifestants du mouvement révolutionnaire pacifique, et à la fermeture des canaux médiatiques indépendants », dénonce le FFS dans un communiqué signé par le par le Premier secrétaire du parti, Hakim Belahcel.

Le FFS estime que « cette stratégie répressive n’a pas épargné des acteurs politiques et des leaders d’opinion, arrêtés illégalement et emprisonnés sans jugement ». Il a qualifié le coup de force électoral du pouvoir en adoptant le nouveau projet de loi relatif au régime électoral d’ « acte politique suicidaire ».

« Les tenants du pouvoir, voulant la convocation à tout prix du corps électoral le 15 septembre et des élections avant la fin de l’année, vont jusqu’à adopter de façon expéditive, et au pas de charge deux projets de lois liés au régime électoral et à l’autorité d’organisation des élections par un parlement illégitime et impopulaire, ce qui relève d’un acte politique suicidaire, tout en restant insensibles au rejet exprimé par le mouvement citoyen chaque vendredi depuis le 22 février », indique le FFS qui affirme « rejette totalement l’agenda du pouvoir et dénonce son obstination et son recours à des institutions illégitimes décriées par le peuple Algérien ».

Le parti a aussi dénoncé « énergiquement les agissements irresponsables et dangereux des médias aux ordres, notamment l’ENTV, dont la propagande malfaisante vise à saper les bases de la cohésion et de l’unité nationale cimentées par la Révolution populaire et à remettre en cause le caractère pacifique et solidaire du mouvement citoyen ».

Le FFS a par ailleurs réitéré son appel pour un « dialogue sérieux, transparent et inclusif afin de trouver des issues consensuelles et réalistes à la crise nationale multidimensionnelle, et ce, dans l’intérêt suprême du peuple Algérien et de la nation, une et indivisible ».

Le parti a appelé les autorités à « libérer immédiatement, tous les détenus politiques et d’opinion et l’arrêt des intimidations et de toutes formes de répression afin d’installer un climat favorable à ce dialogue ».

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