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Rachid Hachichi : Sonatrach « n’a pas de problèmes financiers »

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Sonatrach « n’a pas de problèmes financiers », a affirmé, mardi, son PDG Rachid Hachichi, en marge de sa visite au projet de revamping et de réalisation d’un nouveau système de production au niveau des unités satellites du champ sud de Hassi Messaoud, dans la wilaya de Ouargla.

Interrogé par la presse sur les raisons du retard de ce projet lancé en 2016 pour un délai de réalisation de 48 mois, s’ils n’étaient pas liés à des raisons financières, M. Hachichi a affirmé qu’il s’agit « plutôt de retard pour des raisons techniques ».

Expliquant l’importance du revamping qui permettra d’améliorer et soutenir la production pétrolière et gazière à long terme. Il a précisé, à cet effet, que, « ces projets structurants sont très importants, notamment ceux de revamping et de modernisation permettant de produire à long terme, mais aussi soutenir la production ».

Hachichi a également ajouté qu’il « s’agit d’une activité intense pour garantir l’avenir de la production dans cette région », précisant que cette visite « nous permettra de superviser de prés et examiner l’état d’avancement réel de ces projets si attendus pour améliorer et soutenir la production ».

Dans le même sillage, le directeur régional de Sonatrach à Hassi Messaoud, Toufik Hamdane, a expliqué que l’apport du projet de revamping est double, permettant d’une part d’acquérir des technologies nouvelles, mais également d’augmenter la capacité de production, soit un gain de 3.000 tonnes de pétrole par jour, ainsi que l’élimination des gaz torchés d’environ 500.000 m3 par jour.

D’un montant global de 7,5 milliards de dinars, soit 650 millions de dollars, dont 51% en dinar algérien, le projet dont les contrats avaient été signés en avril 2016 a été confié au Groupe JGC (Japon). Plusieurs sociétés algériennes avaient été engagées dans le projet comme sous-traitants du groupe JGC à l’instar de l’ENGTP, ENGCB et SNC El Amel.

Le projet dont la réception était prévue en juin 2020 a connu des retards, dus notamment à la réalisation de nouvelles installations sur des unités en production, les difficultés d’identification d’anciennes pipes enterrés et découverts lors de la construction, ainsi que certaines grèves du personnel des sociétés algériennes engagées par JGC dans le projet.

Ce retard, actuellement estimé à 10 mois, portera la réception finale des nouvelles installations à mars 2021.

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