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Mustapha Bouchachi : « Si les conditions de la transition sont réunies, entre six mois et une année peuvent suffire »

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Les Algériens ont besoin d’un peu de temps pour s’organiser soit une période de transition gérée par des gens qui peuvent être acceptés par les Algériens, avec une présidence collégiale ou un président. C’est avec ces propos que s’est exprimé l’avocat Mustapha Bouchachi sur la situation du pays et ce dans un entretien accordé à France Info. Pour Maitre Bouchachi, il faut la création d’une autorité ou d’une commission indépendante pour organiser les élections. Le ministre de l’Intérieur ne doit plus chapeauter les élections.

« C’est une société qui a été interdite d’organisation, de société civile, de vrais partis politiques… Le système et les services de sécurité ont toujours été derrière la création de la société civile. On veut un laps de temps pour que la société s’organise et participe réellement aux prochaines élections. Si les conditions de la transition sont réunies, entre six mois et une année peuvent suffire. Il ne faut pas donner des arguments au système pour qu’il dise : « Attention, on ne peut pas avoir une période de transition trop longue sans président élu démocratiquement. », a-t-il déclaré.

Sur la question de savoir quelles sont ces conditions, MBouchachi répond que l’essentiel reste d’avoir les outils pour aller vers une élection transparente. Il faut, selon lui, donner la possibilité aux Algériens de s’organiser, de créer des associations, des partis politiques s’il le faut… Et en même temps, il faut ouvrir l’espace public.

Il faut ajouter à ce climat la fermeture du champ médiatique, poursuit-il. « Les gens qui ont un avis différent du système en place sont pratiquement interdits des chaînes publiques et privées. Avant, les chaînes privées m’invitaient à la télévision, mais ce n’est plus le cas. Par ailleurs, je pouvais faire des conférences à travers le territoire national au début du « Hirak ». Mais depuis deux mois, ce n’est plus possible », a-t-il ajouté.

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