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Le spectre de la crise économique plane sur la 52ème édition de la FIA

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La 52ème édition de la Foire Internationale d’Alger (FIA) a ouvert ses portes mardi dernier au Palais des expositions, à Alger. Placée sous le thème « Algérie, diversification économique et opportunités », elle n’a pas drainé beaucoup d’exposants ni de foule. En tout, 501 opérateurs, dont 140 étrangers, venus de 15 pays y participent.

En effet, les exposants étrangers ont boudé cette 52ème édition de la FIA, puisque seuls 15 pays ont répondu présent à l’invitation et, pour la première fois, aucun pays n’a été mis à l’honneur. La situation qui prévaut depuis le 22 février est avancée comme la principale raison.

Inaugurée mardi par le chef de l’État, Abdelkader Bensalah, la FIA 2019 ne séduit plus le public, et ce malgré les opportunités économiques et d’affaires qu’elle peut offrir. Au troisième jour de l’événement, il régnait encore une ambiance morose au troisième jour de l’événement. Certains stands étaient encore vides, désertés par leurs occupants. Il avait peu de  foule dans les stands, alors que l’événement est ouvert aussi bien au grand public qu’aux professionnels.

La Foire Internationale d’Alger, événement économique et commercial de premier ordre en Algérie, perd de ses couleurs à chaque édition et cette 52ème semble ainsi avoir été victime de la crise politique et économique que traverse le pays.

Plusieurs secteurs économiques étaient présents à la FIA 2019, notamment  l’agroalimentaire, l’industrie électrique et électronique, les services et l’énergie. Le secteur de la mécanique, de la sidérurgie et de la métallurgie étaient aussi présentés à la FIA 2019, sans oublier le secteur de l’énergie de la chimie et de la pétrochimie.

M. Mustapha Bordji, directeur adjoint commercial chez COBRA Electronics, a indiqué que l’entreprise est « une marque qui a plus de 25 d’existence nous avons démarré dans les années 1990 avec des produits comme le réchaud en fonte et les ventilateurs notre taux d’intégration oscille en 2019 autour de 47% en moyenne ».

il a ajouté qu’« on a des produits finis fabriqués à l’étranger, avec donc un taux d’intégration de0% mais nous avons des produits comme les ventilateurs ou les radiateurs à gaz butane 90% qui sont à 90% de taux d’intégration ».

Évoquant le contexte économique et politique, M. Mustapha Bordji, directeur adjoint commercial chez COBRA Electronics, a indiqué qu’« on est en attente de voir ce qui va se passer, mais nous continuons à travailler et le consommateur algérien nous fait confiance depuis 25 ans. On a lancé depuis deux mois notre chaine d’insertion électronique pour la carte-mère des téléviseurs ».

Il a rappelé que « notre taux d’intégration oscille en 2019 autour de 47% en moyenne. On a des produits finis fabriqués à l’étranger, avec donc un taux d’intégration de0%, mais nous avons des produits comme les ventilateurs ou les radiateurs à gaz butane qui sont à 90% de taux d’intégration ».

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