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Rencontre de la société civile « démocratique » Les réactions du professeur Mebtoul

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La  rencontre   de la société civile « démocratique » le 15 juin, a fait réagir certains analystes. pour le professeur Abderrahmane Mebtoul, malgré le résultat mitigé, le mérite de cette rencontre  est  d’avoir pu rassembler  tous ces courants contradictoires sur le plan idéologiques tant politique et  surtout économiques inconciliables dans un programme de gouvernement , ultra gauches, libéraux, sociaux-démocrates ect..

« Ces résolutions  produit d’un compromis  n’apportent rien de nouveau par rapport aux propositions déjà émises tant par de nombreux experts que les partis de l’opposition, étant marquées par le manque de clarté, étant le reflet de  la structuration actuelle de la société civile en Algérie, une  société civile atomisée et  à dominante informelle éclatée » estime MMebtoul.

Pour lui, La  société civile se réclamant de la mouvance démocratique est  faiblement structurée, en dépit du nombre relativement important des associations qui la composent, minée par des contradictions avec la question du leadership.

La confusion qui prévaut actuellement dans le mouvement associatif national, selon MMebtoul, rend malaisée l’élaboration d’une stratégie visant à sa prise en compte et à sa mobilisation.

Quels  impacts  de la  rencontre   d’une fraction  de la société civile le 15 juin 2019 ?  

« Dans ses révolutions, générales,  elle  propose l’installation d’une instance présidentielle ou d’une personne consensuelle pour gérer la période de transition allant de 6 mois à 1 an, de la constitution d’un gouvernement de compétences nationales pour gérer les affaires courantes, d’une commission indépendante pour diriger, organiser et déclarer les résultats des élections, tout en garantissant les mécanismes de contrôle ; de l’ouverture d’un dialogue national global avec les acteurs de la classe politique, de la société civile, des personnalités nationales et des activistes du soulèvement, portant sur la situation politique, économique et sociale du pays et les moyens de sortie de crise et  comme fin de parcours une conférence nationale. Ces résolutions  produit d’un compromis du fait des différents courants contradictoires idéologiques n’apportent rien de nouveau par rapport aux propositions déjà émises tant par de nombreux experts que les partis de l’opposition, étant marquées par le manque de clarté », indique MMebtoul.

Il argument ces propos par le fait que cette que cette rencontre n’a pas de quantifications  précises sur  ces étapes qui risquent de  dépasser largement 12 mois, pas de  modalités précises   durant cette longue transition qui ne dit pas son nom. « Reste t- on  dans  le cadre constitutionnel ou une exception politique ? Les critères de la    représentation ne sont pas  définis : qui représente qui ? Ces organisations  disparates reflètent –elles toutes les  tendances idéologiques  de la  société ? S’interroge-t-il.

« Certaines personnes s’autoproclament les sauveurs, alors que par le passé ils ont eu à gérer la société, ayant conduit le pays par le passé au rééchelonnement des années 1992/1995 et récemment 2000/2019 d’autres dans l’impasse actuelle, n’étant nullement mandatés par cet immense élan populaire.

Pourtant, attention à ces slogans des courants extrémistes populistes, qui risquent de conduire Al HJirak dans l’impasse : « dégagez tous », la majorité des fonctionnaires, des cadres tant au niveau de la société civile que de l’ANP/forces de sécurité sont honnêtes, devant à tour prix éviter le vide des institutions ce qui conduirait à l’anarchie profitable aux conservateurs. Devant la gravité de la situation, le commandement de l’ANP  a affirmé récemment que toutes les solutions sont ouvertes grâce au dialogue productif, pour trouver rapidement une issue à la crise, l’ANP, seule force organisée, qui devrait accompagner transitoirement cette période afin de revenir  rapidement à ses missions constitutionnelles. Car seule  l’ANP, la seule institution organisée à l’adhésion populaire, appartenant à la société de s’organiser en fonction d’affinités politiques et économiques, avec des propositions opérationnelles réalistes, pour être des interlocuteurs crédibles », conclu-t-il.

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