Le Conseil National de la Promotion des Exportations hors hydrocarbures sera installé samedi le 4 mai 2019 », a annoncé ce lundi le ministre du Commerce, Said Djellab, lors d’une conférence de presse consacrée à la découverte des startups participantes au salon Viva Technology qui aura lieu du 16 au 18 mai 2019 à Paris.
Le ministre a rappelé qu’au niveau du ministère du Commerce, « nous avons lancé la nouvelle stratégie de promotion des exportations hors hydrocarbures et nous avons annoncé l’installation du Conseil consultatif qui accompagnera la mise en œuvre de cette stratégie. Il n’est pas exclu que de nombreuses entreprises motivées par l’exportation dans les conditions favorables actuelles sollicitent les startups pour les accompagner dans cette perspective ».
Il a indiqué que « des startups pourront se spécialiser dans la conception et la mise en œuvre de solutions qui aideront d’autres entreprises à déployer convenablement leurs stratégies d’exportation d’une manière durable ».
Le ministre a souligné qu’ « il est clair que notre objectif est de faire croître considérablement la contribution de l’économie du savoir au PIB, une contribution dont le pourcentage est très faible aujourd’hui, alors que nous avons besoin de développer des activités clefs de chaînes de valeur dans tous les secteurs de l’économie ».
« Nous sommes en train de poser le pilier institutionnel de la stratégie nationale de la promotion des exportations qui se traduit à travers l’installation du Conseil national des exportations et ne nous pouvons pas conduire une stratégie d’exportation durable, sans passer à une économie de connaissance. », a-t-il indiqué.
Le ministre a indiqué que « nous devons encore améliorer nos capacités d’absorption des innovations et des savoirs, car l’économie du savoir n’est pas seulement un accélérateur de croissance, mais aussi un formidable outil qui permet de créer des écosystèmes compétitifs et de fédérer des compétences et des ressources ».
Il a souligné que « force est de reconnaître que nous sommes encore en-deçà des niveaux requis auxquels nous pourrions prétendre, et cela a une incidence directe sur notre manière de booster notre transition numérique, grâce notamment aux solutions conçues par les startups ».
