La remontée des cours du pétrole est due à la détérioration de la situation politique en Libye et au Venezuela, mais également aux sanctions économiques imposées par les Etats-Unis à l’Iran. C’est ce qu’a estimé aujourd’hui l’ancien PDG de la compagnie Sonatrach Abdelmadjid Attar sur les ondes de la radio chaine3.
M. Attar signale au passage que ces derniers agissent en faveur d’un baril à un prix « raisonnables », se situant entre 60 à 65 dollars afin, explique-t-il, de ne pas léser leurs producteurs de pétrole de schiste.
« Il est extrêmement difficile de pouvoir fixer, dans les mois et années à venir, le prix moyen d’un baril d’or noir, mais celui-ci tournera autour des 70 dollars, même en fonction des divers évènements qui surgiront », a-t-il déclaré.
Quoi qu’il puisse arriver, M. Attar considère que c’est l’Arabie Saoudite, principal producteur de l’OPEP, qui pèsera le plus pour ce qui est de la fixation des cours, suivie en cela de la Russie, laquelle est en faveur d’un baril se situant au delà des 70 dollars. Mais en définitive, observe-t-il, ce sera finalement Trump qui « aura le dernier mot ».
Notons que les prix du baril ont frôlé la semaine dernière, les 75 dollars le baril. Les cours du brut ont accusé un léger fléchissement, ce lundi, passant à 71 dollars sur les marchés Asiatiques.
