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L’opposition décide de boycotter la présidentielle du 4 juillet

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Des partis politiques et des personnalités de l’opposition ont annoncé, à l’issue de leur réunion mardi à Alger, leur décision de ne pas participer à l’élection présidentielle, prévue le 4 juillet, réitérant leur appel à « une période de transition raisonnable », rapporte l’agence officielle.

« Nous rejetons les tentatives du Pouvoir politique, de se régénérer à travers des élections frauduleuses par ses mécanismes juridiques et organiques en vigueur, et annonçons notre décisions de ne pas y participer, ni à travers des candidatures, ni par des signatures, et encore moins au volet organique ou de supervision avec ce pouvoir politique », a indiqué un communiqué sanctionnant les travaux des « acteurs des forces du changement pour le soutien au choix du peuple », tenus eu siège du Front de justice et de développement (FJD), lu par l’ancien ministre, Abdelaziz Rahabi.

Les partis de l’opposition ont réitéré leur appel à « une période de transition réelle, appropriée et raisonnable pour permettre aux acteurs de l’élan populaire de s’engager dans la vie politique, syndicale et associative en vue d’exercer le droit au choix libre », appelant « le Commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) à interagir davantage avec les revendications populaires et à apporter son aide pour leur concrétisation dans le cadre du respect de la légitimité populaire ».

Après avoir souligné la nécessité d »‘encourager toutes les initiatives de dialogue pour sortir de l’impasse politique », les participants ont mis l’accent sur « la nécessité d’ouvrir les sièges des partis et des associations pour l’organisation des débats populaires sur la situation prévalant dans le pays ». Ils ont souligné également que « les élites politiques sont tenues d’émettre des propositions et des solutions » à même de préserver l’Etat et réaliser les revendications populaires légitimes.

Les participants ont réaffirmé leur « rejet de toutes formes d’ingérence étrangère », tout en condamnant « le recours à la violence contre les manifestants ».

Par ailleurs, ils ont appelé « les juridictions compétentes à la nécessité de prendre des mesures urgentes pour protéger les richesses du peuple ».

Dans une déclaration à la presse, le président du FJD, Abdellah Djaballah a précisé que « cet espace politique dont l’objectif est de servir les intérêts du peuple est indépendant ».

Outre M. Abdallah Djaballah et Abdelaziz Rahabi, ont pris part à cette réunion des responsables et des représentants de plusieurs partis politiques, dont Talaie El-Houriyet, le mouvement El-Bina,  El Fadjr El Djadid, le Parti de la liberté et de la Justice (PLJ), le syndicat des praticiens de la santé publique, les représentants du Front islamique du salut (FIS dissout), en sus de plusieurs militants pour les droits de l’homme et des militants politiques, à l’instar de M’haned Arezki Ferrad et Mustapha Bouchachi.

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