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Présidentielle : après les magistrats, des maires refusent d’organiser le scrutin

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Le président par intérim Abdelkader Bensalah a annoncé mercredi l’organisation d’un scrutin présidentiel le 4 juillet, pour trouver un successeur au président démissionnaire Bouteflika.

Une quarantaine de maires sur les 1.500 que compte le pays ont annoncé dimanche leur refus de préparer les élections en signe de soutien à la contestation en cours contre le régime. Ils dénoncent « un simulacre ».

Le parti politique Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a exprimé le « refus collectif et catégorique de tous ses élus » d’organiser et encadrer cette élection, la qualifiant de « simulacre ». Le RCD qui contrôle 37 Assemblées populaires communales (APC), a annoncé qu’il n’organisera pas l’élection présidentielle au niveau de leurs APC.

Plusieurs maires ont exprimé leur refus d’organiser et de superviser les élections présidentielles prévues pour le 4 juillet prochain, à l’instar du maire de la commune de Tinebdar, M. Hadjal Mustapha, a affirmé, dans une vidéo publiée sur Facebook, que le bureau électoral sera fermé le 4 juillet prochain.

Le maire FFS de Souk El Tenine, à Tizi Ouzou, M. Slimane Khermous, a indiqué, ce lundi, en réponse aux courriers du wali de Tizi Ouzou concernant la préparation de l’élection présidentielle du 4 juillet, « avons l’honneur de porter à votre connaissance que nous ne procéderons pas à la révision ni à la préparation des élections suscitées, et cela par respect à la volonté du peuple algérien dont nous tenons notre légitimité, aussi par notre conviction personnelle et par respect aux juges qui ont exprimé leur décision de ne pas accompagner ce processus de la honte », selon TSA.

Une centaine de magistrats  ont manifesté samedi dernier devant le ministère de la Justice à Alger afin d’exprimer leur refus de superviser l’élection présidentielle prévue le 4 juillet prochain.

Des magistrats, maillon important dans l’organisation des élections, ont annoncé samedi qu’ils allaient boycotter la supervision de l’élection présidentielle du 4 juillet en soutien au mouvement de protestation contre le régime en place.

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