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Ould Kaddour : «Les partenaires étrangers seront nombreux en 2019»

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Le PDG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour a estimé, ce dimanche 30 décembre 2018, qu’en 2019 et avec la nouvelle loi sur les hydrocarbures, les partenaires étrangers seront nombreux à venir travailler avec Sonatrach, notamment, dans le domaine de l’exploration.

En 2018, «nous avons beaucoup travaillé sur l’organisation, notamment, la stratégie SH 2030, qui est quelque chose de fondamental, pace qu’on se projette dans les 10 à 20 ans à venir. Et c’est de là, qu’on a dégagé l’option de dire que, Sonatrach doit être avant tout une entreprise gazière», a-t-il indiqué en marge de la signature de contrats avec les entreprises nationales Cosider et ENGTP pour le développement des champs gaziers de la périphérie de Gassi-Touil dans le sud du pays.

Il a rappelé dans ce sens, le contrat déjà signé par Sonatrach avec Total, et celui en cours de signature avec les turcs, dans le domaine de la pétrochimie.

«Nous avons beaucoup transformé l’entreprise. On est devenu beaucoup plus dynamique. Les relations que nous avions avec les partenaires n’étaient pas les meilleures. Maintenant, tous les partenaires étrangers, cherchent à venir travailler avec nous. Et cela, est important, parce que, sans partenaires on ne peut pas aller loin. Le partenaire ramène de l’argent, et la technologie aussi. Donc, il prend des risques avec nous», a déclaré Ould Kaddour.

Durant les dix dernières années, a-t-il poursuivi, «nous n’avons pas eu beaucoup de succès dans l’exploration. Il y a eu beaucoup d’appels d’offres, et seulement quatre contrats ont été signés. Ce qui veut dire que, le risque est pris totalement par Sonatrach. Et ce n’est pas bon», a ajouté Ould Kaddour.

«Il nous faut des partenaires, et maintenant, ces derniers commencent à venir, et je suis certain qu’avec la nouvelle loi sur les hydrocarbures, l’année prochaine, il y aura beaucoup plus de partenaires qui vont participer avec nous dans le domaine de l’exploration, ce qui veut dire, que nous allons augmenter nos réserves. Et c’est cela, le plus important», a estimé le PDG de Sonatrach.

Ould Kaddour optimiste quant à la remontée des prix du pétrole

Interrogé sur la volatilité des prix du pétrole, Ould Kaddour a expliqué que, le marché «il est ce qu’il est. Plus il y a de réserves dans les réservoirs, plus les prix descendent, et mois il y a de réserves, les prix montent. Il y a deux ou trois acteurs qui jouent sur ça, il y a les Etats Unis et l’Arabie Saoudite qui inondent le marché, donc, les réserves sont importantes, et à ce moment-là, les prix baissent».

«Le rôle de l’OPEP c’est d’équilibrer l’offre et la demande pour pouvoir atteindre des prix entre 70 et 80 Dollars le baril. Tout le monde est touché, même les producteurs, car, avec un baril à 50 Dollars, ils ne pourront pas investir pour rechercher de nouveaux gisements. Donc, définitivement, il va y avoir une réaction positive et on l’espère le plutôt possible», a-t-il estimé.

Nouvelle jetée de GNL à Skikda : Le contrat sera signé en janvier prochain

Concernant la réalisation de la nouvelle jetée de GNL à Skikda, Ould Kaddour a fait savoir que, le contrat sera signé durant le mois de janvier prochain, sans préciser l’opérateur qui sera chargé de ce projet.

«Le GNL est un outil très important pour nous. Nous avons construit une très grande usine de GNL à Skikda, mais, malheureusement, les bateaux ne pouvaient pas accoster pour prendre les grandes charges. Donc, on a été obligé de construire cette jetée, et j’espère que c’est certain, pour la signature du contrat le mois prochain, qui va nous permettre de mieux exporter et exporter plus de GNL», a expliqué Ould Kaddour.

Concernant la production, Ould Kaddour a estimé qu’actuellement «on est moyen», car, on n’arrive pas à utiliser à fond le GNL de Skikda. «Tant qu’on n’a pas les capacités d’export et charger les bateaux, on est moyen. Mais, il est préférable d’avoir les usines que de ne pas les avoir», a-t-il indiqué.

«Grâce au réseau de 22 000 kms de pipelines et aux installations que nous avons, les investissements seront moins lourds», a estimé le PDG de Sonatrach.

Pour ce qui est du premier forage offshore, Ould Kaddour a indiqué qu’il aura lieu durant le premier semestre de l’année 2019.

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