Accueilla deuxOuverture de la CNAS aux émigrés algériens

Ouverture de la CNAS aux émigrés algériens

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Désormais les membres de la communauté algérienne résidant à l’étranger peuvent bénéficier des prestations de la Caisse nationale des Assurances Sociales des travailleurs salariés (CNAS), notamment les pensions de retraite. La prise en charge des prestations pourrait atteindre 100%, en fonction des cotisations, a rapporté ce lundi le quotidien Ennahar sur son site officiel.

Cette décision s’inscrit dans une stratégie décidée par le gouvernent algérien pour attirer les membres de la diaspora algérienne à contribuer au développement économique du pays. En effet, les autorités algériennes font depuis quelques mois les yeux doux aux émigrés algériens, en leur permettant de bénéficier de plusieurs prestations et avantages, notamment dans le secteur bancaire, de l’immobilier et l’investissement.

Ainsi, les autorités algériennes ont autorisé les jeunes algériens résidant à l’étranger de bénéficier des dispositifs d’aide à la création d’entreprises, tels que les dispositifs Ansej pour les jeunes âgés de 19 à 35 ans et Cnac, pour ceux âgés de 30 à 50 ans.

Dans ce sens, l’Assemblée nationale populaire (APN) a approuvé, jeudi le 15 novembre 2018, lors de l’adoption à la majorité du projet de loi de finances (PLF) 2019, trois amendements proposées par les députés dans le rapport complémentaire de la commission des finances et du budget, portant notamment autorisation d’affiliation des membres de la communauté algérienne résidant et exerçant à l’étranger au système national des retraites en contrepartie de versement de cotisations en devise.

Pour rappel, le directeur général de la Cnas, M. Tidjani Hassan Haddam, a indiqué en septembre dernier, que la Caisse « est équilibrée sur le plan financier, mais il faut regarder notre système dans sa globalité, c’est un système qui est exclusivement basé sur les cotisations des assurés sociaux », ajoutant «nous recouvrons environ 1.000 milliards de dinars dont 52% vont à la retraite, 42% aux assurances et le reste est dispatché entre l’assurance chômage et le Fonds national de péréquation des œuvres sociales ».

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