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Les présidents des groupes parlementaires au niveau de l’APN ont appelé cet après midi à accélérer les réformes économiques et financière pour faire face et être à la hauteur des défis pour lesquels est confronté l’économie nationale.
Pour le président du groupe du parti des travailleurs, Ramdane Taazibt, le projet de loi de finances de 2019 n’apporte pas des sollutions aux problèmes réels des algériens qui subissent les conséquences de la politique d’austérité appliquée par le gouvernement depuis deux ans. Taazibt a averti aussi contre la recours abusif qu’il qualifie « d’erreur grave dont nous n’avons pas besoin ».
Le représentant du PT a signalé l’absence des mesures pour la lutte contre la fuite des capitaux et le recouvrement des impôts. Il a aussi critiqué la stagnation des budgets de plusieurs secteurs ce qui va les empêcher d’évoluer.
Le chef du groupe du MPA, Hadj Chikh Barbara a de son côté, a apporté des critiques liés en principe à la politique des subventions toute en appelant à lancer des réformes dzns les secteurs productifs et améliorer le climat des affaires et le recouvrement sérieux des impôts avec la nécessité de trouver une sollution pour le marché informel qui bloque les réformes économiques.
Le chef du groupe du Msp, Ahmed Sadouk a indiqué que la crise économique que connait le pays est due à la mauvaise gestion et manque de perspective. Il a critiqué aussi la planche à billets qu’il qualifié de sollution conjoncturelle susceptible d’inflation.
Lamine Osmani, representant des élus libres, s’est étonné lui aussi de la situation actuelle qui connait un retard flagrant dans différents secteurs. Selon lui il n’est pas normal que le secteur des impôts n’est pas encore numérisé, même chose pour les Douanes qui sont loin dans les réformes en comparant aux budgets consacrées. Osmani a appelé à reformuler la politique des subventions et aussi la mise en place d’une politique économique efficace capable d’apporter une valeur ajoutée comme l’industrie et le tourisme qui ont un rythme lent par rapport au besoins économique.
De leurs part, les représentants des partis de la majorité, a savoir le RND par son chef de groupe Fouad Benmrabet qui a affiché la grande satisfaction de ce qui est apporté par le projet de loi, indiquant les bienfaits de la planche à billets qui a évité au pays un endettement extérieur.
Pour le représentant du groupe FLN, Mohamed Bouabdellah, a souligné la nécessité de maitre en place plus de rationalité et la rigueur dans la gestion financière dans le cadre de la relance économique.
