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PLF 2019 : Raouya réponds aux députés

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Le montant des projets gelés lors du plan d’austérité a attient les 2237 milliards de dinars, ce qui represente 15% du programme prévus. Lors de la levée du gel 633, 4 milliards de dinars ont été mobilisés ce qui représente 28 % du programme gelé.

Cette levée du gel a permis de relancer pas moins de 2578 projets dans plusieurs secteurs importants entre autre, la santé, l’éducation et l’enseignement supérieur a indiqué le ministre des Finances Abderahmane Raouya hier lors de ses réponses aux députés suite aux questions posées lors du débat portant sur le projet de loi de finance 2019.

Le ministre a rappelé que le gel à touché uniquement les projets qui n’étaient pas encore lancés et dont la trésorerie de l’Etat ne peut pas supporté sachant que l’argent était principalement destiné aux projets selon les priorités.
Repondant aux critiques portées sur les conséquences du financement non conventionnels sur l’économie, Raouya a indiqué que le gouvernement a été obligé de faire appel à ce genre de financement suite à la baisse des ressources du trésor. Selon les explications fournies par le ministre, la loi de finance de 2018 a prévue un montant de 1800 milliards de dinars, dont la moitié a été utilisé au premier semestre de cette année.
Cependant, le solde de trésor a connu une baisse de 214 milliards de dinars, en juillet 2018  soit plus de 29% par rapport à la même période de l’an dernier, en contre partie, l’amélioration des recette de la fiscalité pétrolière de près de 335 milliards de dinars durant cette période laisse entendre qu’il  aurai d’ici la fin de l’année un sur plus de 450 milliards de dinar par rapport au prévision de la loi de finnace complémentaire pour cette année. De ce fait, le gouvernement ne sera pas dans le besoin de mobiliser la somme de 3600 milliards de dinars qui a été mis à sa disposition cette année.
Le ministre a nié aussi, la possibilité de provoquer une importante inflation par ce dispositif, assurant que ces montants sont injectés dans des projets d’investissement et non dans le circuits de consommation.
Il a rappelé qu’un dispositif de suivis est assuré par la Banque d’Algérie par une comission qui fera tout pour rendre les équilibres entre les comptes importants.
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