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Raffinerie achetée par Sonatrach en Italie : Une acquisition de 570 millions de Dollars

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La raffinerie acquise par la compagnie nationale Sonatrach à la Sicile au Sud de l’Italie, dont l’annonce a été faite hier mercredi, a été achetée pour un montant de 570 millions de Dollars.

C’est ce qu’a indiqué ce jeudi sur les ondes de la radio national, Abdelmadjid Attar, expert en énergie. «Ce qu’il y a, c’est que c’est une raffinerie qui fonctionne. Elle a été acquise par Sonatrach par un montant estimé à 570 millions de Dollars. Même si elle a besoin d’une petite rénovation, il semble qu’elle est conforme pour traiter le brut algérien et même les résidus des raffineries de Skikda», a-t-il précisé. Ajoutant que «Certains sous-produits, peuvent être emmenés, comme fuel de Skikda jusqu’à cette raffinerie.

Attar a estimé que cette acquisition est «une excellente opération, dans la mesure où, elle est située en Sicile, dont pas très loin de Skikda, et de plus, elle est dotée d’une capacité de production de 175 000 barils/jour, ce qui est important. Ce qui veut dire une cargaison de 2 millions de barils, pratiquement tous les 15 jours.

Attar insiste sur le fait que cette acquisition est une bonne opération, car, pour lui ça vaut mieux que, le fameux projet de cinq raffineries à l’intérieur du pays, estimant que ces dernières, elles serviront à produire du gasoil et de l’essence, mais, que feront-nous des 50% de sous-produits», et selon lui, il semble que «ce projets de cinq raffineries a été abandonné». Il a expliqué que «deux raffineries c’est largement suffisant, au lieu de cinq éparpillées comme ça à l’intérieur du pays».

L’ex ministre de l’énergie estime que cette raffinerie italienne, peut fonctionner encore pendant une dizaine ou une vingtaine d’années. A noter que, cette raffinerie acquise par Sonatrach, a été construite en 1950, et mise en production une année après. Elle est âgée de 67 ans.

Par ailleurs, Attar indique qu’ «on a pris beaucoup de retard dans la pétrochimie, en raison d’hésitations, dues aux variations de coûts des produits obtenus», et souligne que l’annonce de création d’un complexe de pétrochimie, en coopération avec le groupe Français Total qui devra être signé demain vendredi, est une excellente chose, et va permettre de «valoriser les produits gaziers et pétroliers, transformés notamment en propylène et polypropylène, très utilisés, dit-il, dans la construction automobile en particulier».

Concernant l’exploitation des hydrocarbures offshore, Abdelmadjid Attar a indiqué que «on n’a pas d’informations, on a réalisé que deux ou trois puits». Rappelant que «nous avons commencé à forer depuis les années 1970, et on n’a rien trouvé, et on n’a pas trouvé de conditions susceptibles de renfermer des hydrocarbures liquides ou gazeux», expliquant que «l’offshore algérien ou le plateau continental algérien est très profond et sa géologie n’est pas aussi favorable».

Par ailleurs, commentant la déclaration du PDG de Sonatrach à propos de l’ambition de l’entreprise de figurer dans le top 5 des compagnies pétrolières mondiales à l’horizon 2030. Attar a indiqué qu’«il ne faut faire d’amalgame». Il a précisé que ces classements se font par rapport à plusieurs facteurs. En fonction des recettes engrangées, les capacités de productions, les réserves…etc. Et selon l’ex ministre «Déjà, Sonatrach  au sein de l’OPEP est classée dernier pays producteur», et d’après lui la Sonatrach ne pourra pas se classer dans le top 5 des compagnies pétrolières au monde.

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