Comme à l’accoutumé, les prix des produits à large consommation connaissent, à la veille du mois de Ramadan et même des fêtes de l’Aïd, une flambée sur le marché national, notamment depuis l’interdiction à l’importation de plus de 800 produits.
Ainsi, les prix des fruits secs, notamment ceux interdits à l’importation, ont enregistré une hausse très sensible sur le marché national, et ce avant le début du mois de Ramadan.
En effet, les prix des raisins secs se vendent entre 900 et 1.000 DA/kg, ils ont même atteint 1.100 DA/kg selon la qualité. Le prix des abricots secs ont atteint 1.200 DA/kg, alors que les pruneaux importés de France sont vendus entre 700 et 1.000 DA/kg.
Autres fruits secs qui ont enregistré une hausse de prix : l’ananas et le kiwi séchés ont connu une flambée sur le marché, en atteignant 2.200 DA/kg. Les amandes sont cédées à 2.000 DA/kg et le prix des pistaches a atteint les 5.000 DA/kg.
A la veille du mois de Ramadan, les consommateurs algériens anticipent déjà la hausse des prix des produits de large consommation, y compris les vêtements.
En effet, acheter les habits de l’Aid El Fitr avant le mois sacré et même avant les fêtes de l’Aïd, est la nouvelle tendance adoptée par le consommateur algérien, pour faire face à une hausse inévitable des prix. A ce propos, plusieurs familles ont décidé d’acheter des vêtements, notamment pour enfants, anticipant ainsi une hausse des prix.
La même tendance est à observer chez plusieurs consommateurs algériens quant à l’achat du mouton pour l’Aïd El Adha, puisque certains ont déjà acheté leur mouton auprès du vendeur, et on payé même les frais d’entretien.
En somme, les consommateurs n’ont pas d’autres alternatives que de développer des réflexes qui les prémunissent des hausses récurrentes des prix des produits, notamment ceux consommés en période de Ramadhan, ou de fêtes.
