Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) vient de conclure un contrat d’exportation de 200.000 tonnes de clinker, réparties sur plusieurs cargaisons, vers le marché européen.
« La première opération d’exportation dans le cadre de ce contrat, portant sur une quantité de 45.000 tonnes, a été effectuée fin avril dernier à travers la filiale de distribution des matériaux de construction » indique un communiqué du GICA.
Par ailleurs, le groupe GICA a également entamé des discussions avec d’autres clients pour l’exportation de ses produits vers des pays africains et européens.
Avec ses douze cimenteries, GICA a ainsi connu son troisième record consécutif, dépassant ses prévisions pour 2017 qui tablaient sur une production de 13,2 millions de tonnes de ciment contre 12,6 millions de tonnes pour 2016, ce qui constitue un autre record consécutif pour la groupe
L’Algérie produit actuellement plus de 25 millions de tonnes de ciment par an et prévoit d’atteindre 40 millions de tonnes/an à l’horizon 2020. Avec ces opérations d’exportation, l’Algérie est ainsi passée d’un grand importateur de ciment à un pays exportateur, grâce à la politique tracée par les pouvoirs publics, qui a permis le développement d’une véritable industrie cimentière.
Le ministère de l’Industrie et des Mines accompagner les opérateurs activant dans l’exportation réitère sa disponibilité à aider ce segment afin de réussir le défi de l’exportation.
Avec cette situation, l’Algérie devient un important producteur du ciment dans la région, ce qui lui demande de tracer une stratégie pour se positionner sur le marché régional et africain. Selon l’avis de certains experts, il est important de suivre l’évolution de « l’économie locale et mondiale dont sa future structure avec la quatrième révolution industrielle qui se met progressivement en place 2018/2030 » prévient l’économiste Abderrahmane Mebtoul.
Car c’est les nouveaux matériaux de construction « économisant le ciment et l’énergie, et également des contraintes de l’important coût de transport, de la concurrence internationale et du management stratégique qui déterminent le coût d’exploitation et le prix de cession final au consommateur» ajoute le même expert.
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