Le ministère de l’industrie et des Mines, n’envisage pas de limiter la liste des investisseurs dans le montage des véhicules et étudiera tous les dossiers reçus au détriment du besoin du marché.
Avec quatre projets de montage de véhicules de tourismes et trois autres pour les camions qui sont opérationnels ajoutant d’autres qui seront autorisé par la tutelle, les autorités semblent changer de discours et de stratégie dans le domaine de l’automobile sur lequel ils misent pour remonter la croissance dans le secteur de l’industrie.
Selon Mustapha Abdelkrim, conseillé au cabinet du ministre de l’Industrie et des Mines qui intervenait aujourd’hui sur la radio nationale, cette nouvelle orientation a pour objectif d’installer une base industrielle automobile solide dans le pays. Pour y est parvenir, l’invité de la radio a insisté sur la nécessité de respecter le cahier des charges qui vise un taux d’intégration de 15 % dans les premiers trois ans et de plus de 40% après les cinq ans.
Toutefois, cette intégration passera automatiquement par l’installation des équipementiers. Selon lui, ces derniers ne peuvent venir que s’ils ont un marché important qu’il les attire. A ce propos, il a imputé cette tâche pour les constructeurs qui exercent actuellement dans le domaine. En étant plus explicite , il a indiqué que « C’est à travers le marché que les équipementiers s’intéressent à l’Algérie, donc en autorisant les usines de montages, plusieurs marques peuvent attirer leurs équipementiers en leurs offrant un marché de 220 000 véhicules, d’ici 2022 ». A ce propos, il a souligné que certains constructeurs installés sont en train de démarcher avec leurs fournisseurs de pièces en leurs expliquant les avantages et les conditions d’investissement en Algérie. Et certains sont arrivés à des accords avec quelques équipementiers. Dans ce sense, des journées techniques seront organisées en début de mois de mars pour regrouper les organismes concernés et des contrats peuvent être signés à ce rendez-vous.
Évoquant les prix des véhicules montés en Algérie, le conseiller du ministère de l’industrie a lié l’augmentation des prix à plusieurs facteurs entre autre, la baisse de la valeur de dinars, mais aussi, les mesures imposées par les autorités comme les autorisations d’importation et l’imposition de mesure de sécurité. Toutefois, il a indiqué que la baisse des prix dépendra de l’augmentation de taux d’intégration.
