AccueilLa uneIndustrie automobile en Algérie : le cahier des charges enfin prêt

Industrie automobile en Algérie : le cahier des charges enfin prêt

- Advertisement -

Le texte de loi fixant les modalités d’exercer l’industrie de production et montage de véhicule en Algérie est enfin achevé après un long processus de préparation.

Longtemps attendu par  les différents investisseurs dans le domaine automobile, le décret exécutif fixant les conditions de l’activité de production et montage des véhicules sera prochainement publié dans le journal officiel, ont rapporté des sources médiatiques.

Ainsi le cahier de charge, est « ouvert aux sociétés commerciales ayant une expérience minimale de trois années dans le secteur automobile et titulaires d’un agrément définitif de concessionnaire automobile », précise le décret.

Pour obtenir le registre de commerce, l’opérateur dans le montage automobile doit avoir une « autorisation provisoire délivrée par le ministère de l’Industrie », selon le décret. Cette autorisation provisoire permet « au postulant de s’inscrire au registre du commerce et d’accomplir les démarches pour la réalisation de son investissement. Sa validité est fixée à 24 mois à compter de la date de délivrance », selon la même source.

Le dossier requis pour l’obtention de cette autorisation comprend notamment « une demande d’obtention, la décision du conseil national de l’investissement, une étude technico-économique et l’engagement du constructeur portant sur la vente des collections, aux mêmes prix sortie usine que ceux appliqués à ses propres unités », toujours selon la même source.

L’exercice effectif de l’activité de montage est « conditionné par l’obtention de l’agrément définitif ». Le dossier nécessaire pour l’obtention de cet agrément comprend notamment « la liste des équipementiers qui accompagnent le projet par des investissements en Algérie ».

Par ailleurs, les projets « entrés en production avant la publication du décret disposent d’un délai de 12 mois pour leur mise en conformité avec ces dispositions », indique le texte.

Le cahier des charges fixe « les conditions et modalités d’exercice de l’activité de production et de montage de véhicules ». Selon le texte, « la société de production s’engage à atteindre un taux d’intégration minimum de 15% après la troisième année d’activité, (à compter de la publication du présent cahier des charges) et de 40% à 60% après la 5e année ».

« Les projets doivent obligatoirement être réalisés en partenariat avec un constructeur de rang mondial », indique le texte. « Le postulant s’engage à produire sous la ou les marques du constructeur-partenaire et à qualifier et mobiliser les équipementiers et sous-traitants pour la fabrication locale de pièces », ajoute le texte.

Les opérateurs n’ayant pas respecté les conditions du cahier des charges se verront retirer les avantages liés au régime fiscal CKD et seront obligés de rembourser les avantages fiscaux accordés dans le cadre du régime ANDI.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine