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Du nouveau concernant l’exploitation de la mine de zinc de Tala Hamza à Béjaïa

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L’entreprise australienne Terramin a annoncé, le 8 mars dernier, l’approbation par les partenaires algériens du projet d’exploitation de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza, située à 15 km du chef-lieu de wilaya de Béjaïa.

Dans un communiqué publié sur son site internet, Terramin a annoncé que « l’approbation réglementaire finale » du projet de zinc de Tala Hamza « peut maintenant avoir lieu » après « l’approbation formelle » du projet par les partenaires algériens de la coentreprise Western Mediterranean Zinc SPA, détenue avec l’entreprise australienne.

Terramin a indiqué que son étude d’optimisation du projet réalisée en 2020 a été présentée aux partenaires algériens de la coentreprise, en l’occurence, l’Entreprise Nationale des Produits Miniers Non-Ferreux et des Substances Utiles Spa (ENOF) et l’Office National de Recherche Géologique et Minière (ORGM ). Ces derniers ont, lors d’une récente réunion de la coentreprise, approuvé cette étude et ont convenu « de faire avancer le projet vers le développement (« Décision d’exploiter ») », selon la même source.

« La  »décision d’exploitation minière » ouvre la voie à la délivrance du permis minier qui sera délivré par le régulateur minier algérien », a expliqué Terramin, qui a estimé que « ce processus est bien avancé. »

L’entreprise australienne, qui détient 65% de la joint-venture, s’est conformée à la règle 51/49 en cédant 16% de ses parts à ENOF et ORGM. « Lors de récentes discussions commerciales avec nos partenaires algériens de la coentreprise, Terramin a accepté de leur transférer 16 % de ses parts pour se conformer aux réglementations du gouvernement algérien relevant de la propriété des actifs stratégiques », a expliqué l’entreprise.

Terramin a indiqué qu’elle conservera « une participation de 49 % dans Tala Hamza et détiendra les droits de gestion sur le projet », à travers la coentreprise algérienne. » La même source a expliqué que la nouvelle structure de propriété de la coentreprise permettra au projet de bénéficier d’importantes concessions commerciales dont la fourniture d’un accès et d’importantes exonérations fisclaes.

« Terramin est heureuse de pouvoir faire avancer Tala Hamza dans sa phase de développement et tient à souligner le travail acharné et le soutien de nos partenaires algériens », a déclaré, Martin Janes, directeur général de Terramin, cité dans le communiqué. « Avec des prix du zinc avvoisinant les 4000 dollars la tonne, il s’agit ici d’une très importante opportunité pour faire progresser le site de Tala Hamza, de classe mondiale, en tant que producteur de zinc à long terme. », a-t-il ajouté.

Tala Hamza est l’un des plus grands gisements de zinc et de plomb non développés au monde, dont les réserves atteignent les 3,5 millions de tonnes de zinc plus avec une ressource de 53,0 millions de tonnes à 6,6% zinc et plomb. Pour ce projet, le capital total de préproduction est estimé à 341 millions de dollars. Il prévoit la création, en première phase, de 400 postes d’emploi directs.

Une étude de faisabilité définitive concernant Tala Hamza a été achevée à la mi-2018. Selon cette étude : « Ce gisement produira en moyenne 129.300 tonnes/an de concentré de zinc et 26 000 t/an de concentré de plomb sur une période de 21 ans, représentant la durée de vie de la mine, culminant à 153.000 t/an de zinc et 36.000 t/an de concentré de plomb, provenant de l’extraction et du traitement d’une moyenne de 1,32 million de t/an de minerai. »

« Le gisement demeure ouvert vers l’est et le sud-est, ce qui permet d’augmenter la production sans réduire sa durée de vie », lit-on sur le site de Terramin, qui ajoute : « Une récente étude d’optimisation, qui comprend l’augmentation de l’extraction et du traitement à une moyenne de 2,0 millions de tonnes/an de minerai (au lieu de 1,32 million de t/an) indique que : «Les rendements du projet peuvent être encore améliorés. »

Le journal El Watan rappelle que ce projet « jugé polluant, a suscité des réserves quant à son impact environnemental sur le site, peuplé par quelque 300 000 habitants ». « D’aucuns s’interrogent si cette entreprise australienne aura les finances nécessaires pour protéger la région des effets secondaires de la pollution générée par l’exploitation du zinc et du plomb », indique le même journal.

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