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Industrie pharmaceutique : vers la production de 3 types d’insuline d’ici 2022

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Le directeur de la régulation au ministère de l’Industrie pharmaceutique, Bachir Alouache, a révélé que la production d’insuline en Algérie démarrera d’ici 2022 dans une unité industrielle appartenant au groupe Saidal à Boufarik, Blida, soulignant que la production répondra aux besoins des Algériens de cette substance pharmaceutique.

Invité ce mardi 16 novembre 2021 sur les ondes de la radio chaîne I, il a déclaré qu’ « en 2021, nous avons eu plusieurs négociations avec des producteurs internationaux d’insuline pour localiser la production »

Il a expliqué qu’ « il y avait un projet de partenariat avec une institution nationale pour la production d’insuline en 2012, et il sera lancé en 2022 à Boufarik à Blida une unité de production pour la fabrication de trois types d’insuline ».

Il a ajouté que l’usine répondra aux besoins internes et compensera les quantités d’insuline importées, et réduira la facture d’importation de médicaments, qui s’élevait à 1,2 milliard de dollars en 2021.

M. Alouache a souligné que « les négociations concernant la localisation de la production d’insuline sont passées à d’autres négociations sur le prix de commercialisation de la substance, notamment après que l’étude du Comité interministériel a conclu que le prix de l’insuline commercialisée en Algérie est élevé de 15 % et 20% par rapport à d’autres pays, les importateurs ont donc été invités à réduire le prix de l’insuline. ».

Pénurie de paracétamol : les explications de Alouache

Évoquant la pénurie de certains médicaments comme l’insuline ou le paracétamol, le même responsable préfère parler de « tensions » au lueu ee pénurie, expliquant ces tensions par « l’épuisement des stocks de la matière première pour la fabrication de paracétamol par certains producteurs et la non-exploitation de deux producteurs locaux de leurs stocks de matière première pour la production de paracétamol », ce qui a nécessité l’intervention du ministèrede l’Industrie pharmaceutique.

Le deuxième facteur, explique M. Alouache, est le triplement du prix d’un kilogramme de matière première pour la fabrication de paracétamol, ainsi que l’augmentation du prix du fret maritime des matières premières de la Chine vers l’Algérie, qui est passé de 2000 à 15 000 dollars.

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