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Agression sioniste à Ghaza : plus de 60% des habitations détruites

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Depuis le début de l’agression sioniste à Ghaza, le 7 octobre, plus de 60 % des maisons et unités résidentielles ont été détruites, selon un nouveau rapport des autorités palestiniennes à Ghaza.

« Sur les 305 000 unités touchées, 52 000 sont complètement détruites et 253 000 sont partiellement endommagées, soit 61% des maisons », indique le rapport.

Il est indiqué dans le même rapport que « quelque 121 bâtiments gouvernementaux et 69 écoles étaient complètement hors service et que 275 écoles avaient été partiellement endommagées ».

« Au cours de l’agression contre Ghaza, les avions de l’occupation ont largué plus de 50 000 tonnes d’explosifs sur les maisons des citoyens civils, les hôpitaux, les écoles et les institutions civiles », ajoute la même source.

Le bilan des attaques sionistes sur la bande de Ghaza s’est élevé à 16 248 martyrs. Parmi les victimes figurent 7.112 enfants et 4.885 femmes, tandis que plus de 43.616 autres Palestiniens ont été blessés, affirme la même source, qui ajoute que quelque 7 600 personnes sont toujours portées disparues.

80% des habitants sont des déplacés sans abri

L’Association internationale ActionAid a indiqué, mercredi, que « 80% des Ghazaouis sont devenus des déplacés sans abri« , faisant observer que « désormais il n’y a aucun lieu sûr à Ghaza du fait des bombardements incessants de l’armée sioniste ».

« Environ 80% des habitants de Ghaza, soit environ 1,9 million de personnes, ont été déplacées à l’intérieur du pays », a souligné ActionAid dans un communiqué, notant que « les Ghazaouis subissent désormais après le bombardement du sud de Ghaza par l’aviation sioniste une double évacuation ».

Elle a relevé, à ce sujet, que « les personnes déplacées vers le sud vivent déjà dans des conditions extrêmement difficiles, avec un manque d’eau, de nourriture et de vêtements et les infrastructures vitales au bord de l’effondrement », déplorant « l’accroissement de la misère et la propagation des maladies ».

L’association a fait remarquer, dans le même contexte, qu' »une quantité très limitée d’aide est entrée à Ghaza depuis la fin de la trêve temporaire vendredi dernier ».

Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a mis en garde, mardi, contre les risques d’un « tsunami humanitaire » à cause de l’agression sioniste dans la bande de Ghaza. Selon lui, avec l’arrivée de l’hiver, les habitants de l’enclave pourraient « être confrontés à une véritable catastrophe humanitaire ».

M. Lazzarini a également noté que les médecins de Ghaza mettaient en garde contre une « augmentation significative des maladies » dans un contexte de « manque de nourriture, d’eau potable et de conditions insalubres croissantes ».

Une ONG met en garde contre la famine à Ghaza

L’organisation caritative Action contre la Faim a mis en garde contre une famine dans la bande de Ghaza qui connaît une catastrophe humanitaire en raison de l’agression sioniste, alors que les chaînes d’approvisionnement alimentaire s’effondrent.

« Le cessez-le-feu temporaire de sept jours n’a pas réussi à atténuer les graves pénuries alimentaires dans le territoire palestinien assiégé, laissant de nombreux adultes affamés pour nourrir leurs enfants », a averti mardi l’organisation.

« Les conditions de vie restent désastreuses à Ghaza et le flux d’aide actuel est insuffisant pour le sud et le nord de Ghaza », a alerté encore l’ONG, appelant à « un cessez-le-feu urgent et durable pour répondre aux besoins critiques des 2,4 millions de personnes vivant à Ghaza ».

La responsable régionale d’Action contre la Faim, Chiara Saccardi, a signalé une grave crise alimentaire avec plus de 130 boulangeries fermées en raison de pénuries de carburant, rendant ainsi la farine rare.

« Nos collègues le constatent et le vivent sur le terrain: il n’y a pratiquement plus de nourriture à Ghaza », a déclaré Saccardi, soulignant que « les familles ont recours à la cuisine en brûlant du bois, des cartons de nourriture et tout ce qu’elles peuvent trouver ».

« L’eau potable est très rare et les autres sources d’eau sont de plus en plus dangereuses en raison de la contamination croisée par les eaux usées, l’eau de pluie et l’eau de puits », a ajouté Saccardi.

Bruno Abarca, expert d’Action contre la Faim en matière d’accès aux services de santé, a indiqué qu’en plus de l’insécurité alimentaire, les conditions d’hygiène, le stress et la surpopulation ont un impact sur l’alimentation, conduisant à la malnutrition parmi les plus vulnérables.

« La faim, la déshydratation et les maladies d’origine hydrique dues à la consommation d’eau provenant de sources insalubres continuent de susciter de grandes inquiétudes », a alerté Action contre la Faim.

75 journalistes palestiniens tombés en martyrs à Ghaza

Le Syndicat des journalistes palestiniens a révélé, mercredi, que soixante-quinze (75) journalistes et autres travailleurs dans le secteur des médias sont tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier.

« La corporation des professionnels des médias compte aussi  80 blessés, 43 détenus et deux disparus », a indiqué le Syndicat dans un communiqué, notant « que  60 familles de journalistes sont désormais sans abris après la démolition de leurs maisons par l’armée sioniste ».

Selon la même source,  les forces d’occupation sionistes ont détruit 63  bureaux de journalistes, perturbé le travail de 25 radios locales (24 à Ghaza et une en Cisjordanie), fermé et restreint le travail de 3 agences de médias.

Le syndicat a affirmé, à ce titre, qu’il s’efforçait d’offrir des moyens aux journalistes pour poursuivre leur travail  dans la bande de Ghaza.

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