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Le pétrole monte, poussé par le risque géopolitique, le gaz au plus haut depuis février

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Les cours du pétrole ont bondi vendredi, poussés par le risque géopolitique provoqué par la guerre entre Israël et le Hamas. Le gaz européen est monté son plus haut depuis début février.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, prenait 3,67% à 89,16 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, montait de 3,80% à 86,06 dollars.

Au septième jour de la guerre entre Israël et le Hamas, les craintes que le conflit se propage aux pays voisins ont repris de plus belle, poussant les prix des deux références du brut.

En parallèle, les États-Unis ont annoncé jeudi des premières sanctions, visant deux entreprises, pour le non-respect du plafond du prix du pétrole russe fixé à 60 dollars le baril, près d’un an après l’imposition de ce mécanisme par plusieurs pays occidentaux.

Cette mesure s’inscrit dans une politique plus large visant à limiter les flux financiers vers la Russie pour financer sa guerre en Ukraine. Les analystes estiment que de telles sanctions, plus strictes à l’encontre de la Russie et de l’Iran, pourraient influencer l’équilibre du marché pétrolier.

Selon son rapport mensuel publié jeudi, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a indiqué que la Russie a vu ses revenus issus de exportations pétrolières bondir en septembre, atteignant leur plus haut niveau depuis juillet 2022, et ce, en dépit des sanctions occidentales.

Côté gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, restait presque stable en évoluant à 53,42 euros le mégawattheure (MWh) peu après avoir touché 56,10 euros le MWh, son plus haut prix depuis début février.

Le président finlandais Sauli Niinistö a annoncé mardi que cette fuite sur le gazoduc reliant la Finlande à l’Estonie en mer Baltique, qui a provoqué l’interruption de son fonctionnement dimanche, avait probablement « résulté d’une activité extérieure » sans plus de précisions. Les services de renseignement finlandais ont estimé jeudi que la menace d’opérations russes sur les infrastructures finlandaises avaient augmenté depuis son adhésion à l’Otan.

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